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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

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Fontaine Montmartre

 

La semaine dernière était en demi-teinte. J'avais le blues des vacances que je n'ai pas eues ou plutôt le blues de ne pas assez partir. Je trouvais dommage que Nina reste deux mois à Paris même pour la bonne cause, notre déménagement futur. J'étais angoissée parce que le temps passait et l'offre de prêt n'était toujours pas éditée, la banque submergée de demandes, l'été au ralenti etc... Tous les jours, la visite à la boite aux lettres vide achevait de me miner le moral. Je stressais parce que la date de la signature définitive pour notre maison approchait et je ne voyais pas de solution au fait qu'on serait à la rue quoi qu'il arrive, les locataires que nous sommes avons donné un préavis et fixé une date d'état des lieux. J'ai passé deux semaines à relancer, à harceler même et mon notaire a pris le relais.

 

Ma semaine de vacances à Paris avec Nina a été bof. On n'a rien fait excepté une balade à Montmartre où elle a adoré la Place du Tertre et des petites balades dans le quartier. Heureusement une belle journée où elle a été invitée à jouer chez un petit camarade d'école, j'en ai profité pour me changer les idées au ciné avec Lone Ranger qui m'a fait passé un bon moment.

 

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J'étais donc plutôt mal et en une journée, vendredi dernier tout s'est arrangé. Le ciel s'est dégagé d'un coup et j'ai retrouvé le sourire et la patate.

Une amie a invité Nina en vacances et elle est partie samedi matin pour deux semaines en Dordogne, aux dernières nouvelles tout va bien elle s'éclate avec sa copine, c'est la deuxième année qu'elle partent ensemble, ce n'était pas prévu cette année et même si forcément elle me manque, je suis tellement heureuse pour elle. Elle sera là-bas pour ses 8 ans, ça me fait tout drôle et bizarre aussi car elle va rentrer la semaine du déménagement, ce sera sa dernière nuit dans notre appartement. On a fêté ses deux ans dans les cartons à l'emménagement, on va fêter ses 8 ans dans les cartons du déménagement !

 

Et les bonnes nouvelles ont continué avec le coup de fil qui m'annonce que ça y est l'offre est éditée, tout va pouvoir se faire en temps et en heure. J'ai respiré un grand coup, toute la pression est retombée en deux minutes.

 

Je reprends le boulot aujourd'hui, deux semaines d'arrêt c'est court mais je suis à nouveau légère et un peu reposée quand même. Le grand chambardement arrive à vitesse grand V, c'est excitant !

 

Fini les états d'âme pour le moment, bientôt mes billets sur mon séjour à Séville, ville que j'ai adoré !

 

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Lone Ranger, Frances Ha, Insaisissables, Pacific Rim, Imogene / Revue de films

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Lone Ranger de Gore Verbinski

 

J'ai eu envie d'y aller pour Johnny Depp et Armie Hammer que j'aime d'amour et sur lequel je bave devant l'écran, c'étaient pour moi deux raisons suffisantes de découvrir ce Lone Ranger dont l'accueil a été très mitigé.

Au final, ce fut une bonne surprise, j'ai passé un très bon moment et je trouve les critiques injustes. Oui c'est l'été, oui il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent mais Lone Ranger est un bon divertissement et plus.

Le duo ranger-Hammer / indien-Depp fonctionne à merveille et nous réserve des scènes bien marrantes et absurdes comme j'aime. Un régal de les voir se chamailler et se renvoyer des gentillesses bien senties, j'ai beaucoup ri.

Les méchants sont détestables à souhait, qu'il est bon de soutenir fort nos héros devant des horreurs pareilles.

Et puis quand même, le film rend hommage aux Indiens d'Amérique et ça ne fait jamais de mal d'en remettre une couche sur cette partie de l'histoire américaine trop enchantée dans les westerns classiques. J'ai adoré le discours des indiens eux-mêmes, lucides sur leur disparition programmée.

La côté historique de la construction du chemin de fer dans tout le pays est bien retranscrit. J'avais en tête le livre de Henning Mankell "Le Chinois" qui raconte le calvaire des chinois "embauchés" et martyrisés pour percer les montagnes à coup de dynamite. J'ai eu l'impression que Gore Verbinski l'avait lu lui aussi...

Quelques longueurs et les rôles féminins sont sous exploités mais vraiment un bon moment et un Armie Hammer parfait.

 

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Frances Ha de Noah Baumbach

 

"Frances, jeune New-Yorkaise, rêve de devenir chorégraphe. En attendant, elle s’amuse avec sa meilleure amie, danse un peu et s’égare beaucoup..."

 

Au début j'ai été agacée par le personnage de Frances, je n'avais qu'une envie c'était de la secouer et de lui dire "Réveille toi, tu vas tout faire foirer, secoue toi..." et à la fin je suis sortie du film avec un grand sourire et la patate.

Le film m'a fait pensé dans l'esprit à la série Girls de Lena Dunham et pas seulement parce qu'Adam Driver y tient un rôle. Tout comme dans la série, on découvre des personnages qui dénotent avec les jeunes que l'on a l'habitude de croiser dans les films contemporains mais qui semblent pourtant plus en phase avec la réalité, en tout cas avec l'image que je me fais de la réalité des jeunes vingtenaires d'aujourd'hui qui galèrent, qui doutent et qui tentent de s'en sortir tout en gardant leur personnalité. Frances Ha est une égérie des temps modernes !

C'est aussi un beau film sur l'amitié, celle qui est censée résister à tout mais qui est rattrapée par le formatage de la société.

Drôle et touchant oui comme c'est écrit sur l'affiche et bourré d'espoir et de joie de vivre, un film qui donne la pèche.

 

 

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Insaisissables de Louis Letterier

 

"Les Quatre Cavaliers, un groupe de brillants magiciens et illusionnistes, viennent de donner un spectacle de magie époustouflant en braquant une banque sur un autre continent. Deux agents spéciaux du FBI et d’Interpol sont déterminés à les arrêter avant qu’ils ne mettent à exécution leur promesse de réaliser des braquages encore plus audacieux. Ils font appel à Thaddeus, spécialiste reconnu pour expliquer les tours de magie les plus sophistiqués. Alors que la pression s’intensifie, et que le monde entier attend le spectaculaire tour final des Cavaliers, la course contre la montre commence."

 

J'ai passé un bon moment et quand je suis sortie de la salle j'étais plutôt emballée sauf par la fin un peu trop abracadabrante et moyennement crédible. Le casting est sympa, ça fonctionne bien et on est content de voir ce genre de tours de magie sur grand écran. Et puis avec le recul je ne suis plus si emballée, trop de poudre aux yeux ! Vraiment dommage que les personnalités et les histoires des quatre magiciens n'aient pas été plus fouillés que ça, il y a avait de la matière pourtant. Un divertissement bien "marketé" mais sans âme...

 

 

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Pacific Rim de Guillermo del Toro

 

"Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les "Kaiju", ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les "Jaegers", contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le "courant". Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.
Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau (Charlie Hunnam) et une jeune femme en cours d’entraînement (Rinko Kikuchi) qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…"

 

J'y suis allée avec Nina a se demande expresse et après avoir pris des renseignements sur le contenu. Elle a trouvé ça un peu triste au début, la destruction du monde par les Kaiju mais a adoré au final.

J'ai passé un bon moment, le côté jouissif du gamin qui découvre un nouveau jouet car visuellement on en prend plein les yeux et plein le ventre. C'est des "wouaw" et "smash" et des "haaaannnn" tellement ce qu'on voit parait dingue avec un côté néanmoins nostalgico-poétique dans le récit.

Pas le peine de se raconter des histoires, ce n'est pas un scoop, le scénario est simplissime, déjà vu 1000 fois mais on s'en fout, on n'est pas là pour ça.

Les images qui nous arrivent sont tellement énormes, c'est le cas de le dire, que le reste n'a plus d'importance. C'est ça aussi le cinéma dans sa plus pure définition, de l'incroyable, de l'imaginaire, du grandiose et des émotions qui sont de l'ordre de la béatitude et du jouissif...

 

 

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Imogene de Shari Springer Berman et Robert Pulcini

 

"Après avoir tout tenté pour attirer l’attention de son petit ami qui vient de la quitter, Imogene, auteur new yorkaise sans succès, se voit obligée de retourner dans le New Jersey où elle doit à nouveau cohabiter avec sa famille plutôt excentrique. Imogene doit alors faire face à sa mère déjantée, Zelda et son frère mais ce sera sans compter sur le nouveau petit ami de Zelda, "le Bousche" et un jeune et craquant locataire. Ensemble ils vont aider Imogene à retrouver le sourire, au prix d’innombrables péripéties."

 

Casting sympathique sur l'affiche et on s'attend à une bonne comédie comme annoncé dans les pubs. Grosse déception pour ma part, j'ai moyen accroché notamment parce que ce n'est pas crédible dès le départ. Kristen Wiig, au demeurant très jolie et sympathique a 39 ans dans la vie et en fait plus à mes yeux. Annette Bening a 55 ans dans la vie et je n'ai pas réussi à croire deux secondes que l'une pouvait jouer la fille de l'autre. Ce détail m'a dérangée tout le film, je pars du principe que si l'on fait un film réaliste, il faut être réaliste jusqu'au bout et choisir des acteurs qui ont l'âge du rôle... Bref ça m'a empêchée d'entrer dans l'histoire, parfois il suffit de pas grand chose pour perdre l'intérêt... Imogene est censée être une trentenaire en crise existentielle alors qu'elle paraît être une quarantenaire, désolée, ça ne colle pas du tout au scénario, ça fait bancal.

Il y a quelques bons moments notamment grâce Darren Criss (le Blaine de Glee) très à l'aise et Matt Dillon toujours aussi excellent dans les rôles de "cinglés" mais dans l'ensemble c'est prévisible et planplan.

 

 

 



Préparatifs pour une nouvelle vie

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Mon cerveau est en ébullition, il faut que je pense à tout, j'essaie de ne rien oublier. Dans quelques jours, on quitte Paris pour la Seine et Marne, dans deux semaines Nina change d'école, dans quelques jours on change de vie. Rien qu'à l'écrire la tête me tourne !

 

En deux mois j'en ai fait des choses, ça a été à une vitesse finalement depuis la signature. Enfin sauf la banque qui a joué aux escargots.

 

Il y a eu le mot clef "inscription".

Inscription à l'école, inscription à la cantine, inscription garderie, inscription à l'étude surveillé, inscription au Centre de loisirs : checked ! Tout change, les horaires de l'école, 9h à 17h, les tarifs, c'est un peu plus cher qu'à Paris et on inscrit l'enfant chaque mois que ce soit à la cantine, à l'étude, à la garderie, c'est un peu à la carte d'ailleurs. Pas de panique car la mairie envoie des rappels tous les mois, on n'a pas à penser qu'il faut faire l'inscription.

 

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J'ai pensé à acheter une boite à goûter...

 

Le gros stress a été de trouver quelqu'un pour s'occuper de Nina en fonction des horaires de l'école. Un miracle a eu lieu grâce au directeur de la future école et on a trouvé deux perles, en tout cas elles y ressemblent.

 

Puis il a fallu s'occuper du déménagement en faisant établir des devis. J'ai demandé sur Twitter et Facebook des contacts et ça a payé. On a trouvé un déménageur dans nos prix et qui travaille par le bouche à oreilles, merci Camille et je vous dirais après si c'était bien ou pas. C'était quand même épique de trouver, entre ceux qui font les morts, ceux qui donnent des prix délirants, ceux qui viennent et qui n'envoient jamais de devis...

 

L'étape suivante, faire du tri, préparer le terrain pour les déménageurs. Etape salutaire et même sympathique. J'ai renoncé à vendre des objets sauf le lit de Nina pour en racheter un, j'ai donné à des voisins ou copains, c'est chouette et ça fait plus de bien que les prises de tête sur Le bon coin.                   

On a ri aussi avec mon chéri. Celui là est exceptionnel pour garder et accumuler les choses, les revues notamment. Les taquineries ont été de mises, que de bons moments passés tous les deux à trier et extrapoler, ce ne fut pas du tout une corvée. Bon je me suis explosée le petit doigt hier et j'ai une entorse mais ce n'est qu'un petit dommage collatéral. Finalement on peut faire des choses avec trois doigts, de la main gauche ouf !

 

J'ai laissé pour la fin toutes les tâches admininstratives. Changer de contrat EDF que l'on peut faire d'un simple clic, faire suivre le courrier toujours en cliquant, prévenir les impôts, les assurances. Faire en sorte que l'on ne soit pas privé du wifi trop longtemps.

 

Et aussi penser à faire des mini valises pour la première nuit et la première matinée. On est bientôt prêt.

 

En dehors de toute la préparation du déménagement, il y le côté locataire à gérer. Heureusement avec les vacances, on n'a du laisser l'appartement pour une seule visite de futurs locataires. C'était notre crainte et tout s'est bien passé avec l'agence qui est venu pour faire les repérages de peinture et de métrage. En attendant l'état des lieux, il y a du boulot aussi avec le rebouchage des trous, les menus travaux à faire pour qu'on l'on puisse récupérer le max de notre caution. A l'époque la loi n'avait pas encore réglementé les cautions et deux mois de caution ça fait mal. On croise les doigs pour récupérer au moins la moitié.

 

J'ai sûrement oublié une ou deux choses mais c'est possible que ça me revienne genre un soir à minuit avant de m'endormir !

Allez j'y retourne, aujourd'hui on fait le tri dans la cuisine...

Nina à Séville

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Je commence la série de billet sur Séville avec Nina. Peut être parce qu'elle n'est pas là et que je pense à elle...

Nina a beaucoup aimé notre séjour et Séville même si je l'ai un peu secouée pour marcher. J'ai essayé de bien répartir les journées entre des visites le matin et du repos l'après-midi. Même si elle a adoré certains monuments, je ne me fais pas d'illusions, si on lui demande ce qu'elle a préféré, elle répondra probablement la piscine et les copains qu'elle s'est fait pendant les quelques heures de barbotage.

 

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Elle m'a quand même épatée car mine de rien elle a pas mal marché et tenu le choc. Elle n'a fait qu'une bouchée de la montée de la Giralda s'esclaffant quand au retour nous croisions des femmes déjà épuisées au 4ème niveau (il y en a 36 !).

En tout cas ma fille allait bien avec la ville en général, ce n'est pas pour rien que nous sommes tous fans de l'Espagne ici.

Elle m'a fait sourire et plus dans les églises, voulant prier comme il se doit. Elle m'a fait sourire et plus quand elle répétait les mots en espagnol, mention spéciale pour "Plaza de toros". Elle m'a fait sourire et plus quand elle se prenait pour une danseuse de flamenco dans les rues de la ville.

 

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Elle a pas mal râlé sur la marche mais que j'ai aimé ces quatre jours avec elle... Encore merci Alvalle pour ce beau séjour, nos seules vacances en famille, malheureusement pas au complet, cet été...

Pour la petite histoire, le chapeau de paille ne l'a pas quittée du séjour, acheté le premier jour à un vendeur dans la rue. Il n'est pas rentré avec nous, il a mystérieusement disparu à l'aéroport. Il est entré sur le tapis de contrôle et n'est jamais ressorti de l'autre côté. Comme on a failli louper l'avion, impossible de s'attarder, on a passé le contrôle en courant, paniquées (surtout moi !) et on a dit au revoir au chapeau !

 

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A l'hôtel

 

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Sortie d'Eglise, Iglesia de la Anunciación


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Sur les marches de la Plaza de Encarnacion

 

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Dans les couloirs de la Cathédrale

 

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Dans la montée de la Giralda

 

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Pendant la descente de la Giralda

 

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Bassin dans les Jardins de l'Alcazar

 

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Dans les Jardins de l'Alcazar

 

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Jouer avec la lumière, Iglesia del Salvador

 

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Se rafraîchir sous les brumisateurs

 

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Premier étage, Casa Pilatos

 

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Les Arènes de Séville, Plaza de Toros !

 

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Jardins Maria Luisa

 

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Plaza de España

 

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Fontaine centrale, Plaza de España

Elysium, Les Apaches, Keep Smiling, Paris à tout prix / Revue de films

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Elysium de Neill Blomkamp

 

"En 2154, il existe deux catégories de personnes : ceux très riches, qui vivent sur la parfaite station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre devenue surpeuplée et ruinée. La population de la Terre tente désespérément d’échapper aux crimes et à la pauvreté qui ne cessent de ne propager. Max, un homme ordinaire pour qui rejoindre Elysium est plus que vital, est la seule personne ayant une chance de rétablir l’égalité entre ces deux mondes. Alors que sa vie ne tient plus qu’à un fil, il hésite à prendre part à cette mission des plus dangereuses - s’élever contre la Secrétaire Delacourt et ses forces armées – mais s’il réussit, il pourra sauver non seulement sa vie mais aussi celle de millions de personnes sur Terre."

 

J'avais adoré District 9, je voulais donc voir le deuxième film de Neill Blomkamp. On y retrouve de la science-fiction et de la ségrégation mais je ne vais pas comparer les deux films.

Ce qui m'a tout de suite frappé dans Elysium, dès le début, c'est le côté pas si pessimiste que ça de la réalité que dépeint le réalisateur en 2154.

La pollution, la surpopulation, les robots, l'accès aux soins pour les riches, la terre devenue une prison pour ceux qui ne rentrent pas dans le moule... tout ça on le vit déjà, à petites doses certes, mais j'imagine sans effort que c'est ce qui nous attend puissance 1000 si rien ne change. Sans parler des décors, la terre ressemble à certains dépotoirs que l'on voit déjà ou à des villes ravagées par la guerre et Elysium fait île de millionnaires totalement crédible. Et comme dans la réalité, aussi belle que soit la vie sur Elysium, elle est corrompue par l'attrait du pouvoir.

Une réalité aussi convaincante pour un film de science-fiction, rien que là je dis bravo Neill Blomkamp.

Tout celà n'empêche que la SF est bien présente avec les robots divers et variés ou les "MedBox" qui feraient rêver tous les malades et médecins du monde entier (quoi que, les médecins auraient ils intérêt à ce que genre de chose existe ?).

 

J'ai beaucoup aimé le film, l'histoire, le personnage de Matt Damon et même si tout ce qui entoure l'histoire d'amour est un peu trop évident et les scènes d'action un peu trop remuantes façon caméra à l'épaule, Elysium est un film d'un nouveau genre, le thriller SF humanitaire. Un final en forme de beau rêve pour l'humanité que celui que nous offre Neill Blomkamp, ça pour le coup c'est ce qui se rapproche le plus de la science-fiction ! Malheureusement...

 

 

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Les Apaches de Thierry de Perreti

 

"Corse / Extrême Sud / L’été. Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l'un d'eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée... La bande y passe clandestinement la nuit. Avant de partir, ils volent quelques objets sans valeur et deux fusils de collection. Quand la propriétaire de la maison débarque de Paris, elle se plaint du cambriolage à un petit caïd local de sa connaissance…"

 

Une image de la Corse loin des brochures touristiques mais beaucoup plus réaliste sur la jeunesse d'aujourd'hui. Pour avoir bien connu des cercles corses à Paris et à Ajaccio j'ai retrouvé pas mal de comportements typiques, c'est troublant.

Les adolescents ont origines différentes et ils sortent ensemble et se fréquentent sur fond de racisme latent, finalement on ne mélange pas les torchons et les serviettes et les jeunes issus de l'immigration seront toujours mis à l'écart, tout comme les jeunes privilégies mettent à l'écart ceux issus d'une autre classe sociale.

 

Il y a une tension qui règne tout au long du film depuis l'infraction dans la villa. On sent le drame, on imagine des histoires de vengeance, de punition mais rien ne va se dérouler comme on pourrait le prévoir. Le film est tiré d'un fait divers mais je ne le connaissais pas et j'ai eu la "surprise" de découvrir l'histoire.

Un drame social, une peinture de la jeunesse corse sans concessions mais convaincante et une belle mise en scène sans fioritures. La scène finale est remarquable et en dit long sur le climat qui règne sur l'Ile de Beauté mais aussi dans la tête de certains jeunes un peu paumés...

 

 

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Keep Smiling de Rusudan Chkonia

 

"À Tbilissi, la télévision géorgienne organise un concours pour élire la "Meilleure Mère de l’année". La gagnante recevra un appartement et 25 000 dollars. Dix mères vont alors s’affronter et tout faire pour ne pas laisser passer cette chance d’accéder à une vie meilleure. Tous les coups sont permis. Une seule règle, garder le sourire."

 

La phrase de Variety mise sur l'affiche est une tromperie pour le spectateur. Keep Smiling n'est pas un Full Monty au féminin et même si l'on sourit parfois, l'univers dépeint à l'écran n'a rien d'une comédie ou alors très noire.

On entre dans les coulisses d'une téléréalité d'un pays qui se relève à peine ou pas du tout de son indépendance et d'une guerre avec la Russie voisine. Entre la pauvreté des habitants et l'accueil précaire de nombreux réfugiés, la vie en Georgie ressemble à un combat de survie permanente entre débrouille et magouille.

L'émission "Meilleure Mère de l’année" montre à quel point le quotidien de ces femmes et mères est loin des images de la famille heureuse telle qu'on la connait. Elles ont toutes ou presque une bonne raison de participer pour gagner le graal d'un toit durable mais le chemin de la victoire est une route parsemée d'embûches, de coups bas, de jalousies et d'humiliations. Sans compter qu'elles ne peuvent pas à compter sur les hommes, menteurs, lâches, corrompus, dépassés par les événements...

Du glauque, du drame et des destins contrariés... Keep Smiling touche juste dans sa critique d'une téléréalité qui n'hésite pas à humilier ou trahir pour faire de l'audience et parvient à brosser quelques touchants portraits de femmes blessées, abandonnées, paumées, trahies qui se posent des questions sur leur séduction, leur aptitude à aller de l'avant ou comment devenir indépendantes et assurer l'avenir de leurs enfants... Quel est le prix à payer pour changer de vie ? Jusqu'où peut on aller ?

Un premier film à découvrir, une réalisatrice et un chouette casting féminin à suivre...

 

 

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Paris à tout prix de Reem Kherici

 

"Maya, d’origine marocaine, vit à Paris depuis 20 ans. C'est une it girl de la mode. En pleine ascension, elle s’apprête à décrocher son premier CDI de styliste dans la maison de haute couture pour laquelle elle travaille. Mais un simple contrôle de police, où l’on découvre que son permis de séjour est périmé, la renvoie en moins de 24 heures directement au Maroc. Retour auprès de ce pays et cette famille qu’elle voulait oublier. Choc des cultures, choc des préjugés, Maya va tout faire pour rentrer. Vraiment tout. Quand l'avenir d'une parisienne trendy devient la galère d’une immigrée sans papier."

 

Beaucoup de clichés dans cette comédie au demeurant sympathique mais j'avoue que j'ai beaucoup ri et finalement je n'en demandais pas plus en cet après-midi de chaleur parisienne. Le personnage de Maya est vraiment tête à claques du début à la presque fin mais elle a un côté touchant à être si butée. Une comédie légère et agréable.

Instagram, moi et les autres

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Au début je ne voulais pas m'y inscrire, encore un truc chronophage de plus. Puis j'ai succombé comme tout le monde ou presque. Je n'y vais pas souvent, en tout cas pas forcément tous les jours. Je poste une photo et j'en profite pour en regarder et en liker d'autres. J'aime bien le faire avec mon téléphone car il suffit de tapoter deux fois sur l'image pour l'aimer, c'est fun.

 

Dans l'ensemble, soyons honnêtes il y a beaucoup de photos inintéressantes ou carrément moches. Je ne prétends pas faire de plus belles photos que les autres mais il y a des photos que je ne posterais jamais, d'ailleurs souvent je teste et quand je vois le résultat rogné sur Instagram, je renonce. Quand ce que je vois à l'écran ne reflète pas assez ce que mes yeux ont aimé, je laisse tomber surtout quand c'est trop sombre. Les photos de bouffe par exemple, sur 100 photos il y en a une de vraiment belle qui fasse rêver. Et que dire des photos de bouts de pied vernis au bord de l'eau qu'elle soit piscine, mer, lac, rivière, fontaine... J'avoue je ne peux plus voir les pieds des autres en photo sur Instagram (sauf ceux des bébés) ! Pitié, arrêtez les pieds ! C'est la blague qui devient lourde à force de répétitions...

Par contre les photos pas forcément terribles mais qui sont drôles ou décalées ça j'aime.

 

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Je crois que j'ai toujours considéré Instagram comme une application qui devrait montrer de belles photos et c'est là que je me trompe. Montrer les cadeaux reçus, raconter sa vie par le menu, chaque étape de la journée, montrer tous les faits et gestes de ses enfants, plus de l'ordre du partage et de l'égo que de la photo. Je ne critique pas, je constate et je fais moi même partie du lot. Par contre je suis toujours fascinée par le nombre de likes sur certaines photos qui n'ont rien à voir avec le talent mais plus avec la popularité...

J'aime bien suivre les activités des gens que je connais ou sourire de leurs délires mais au fond je préfère voyager, rêver, voir d'autres points de vue, me dire "wouaw quel coup d'oeil..."

Instagram est un fourre tout dans lequel on trouve quelques pépites photographiques ou drôles.

 

Je trouve mon bonheur en ce moment. J'ai envie de vous parler de quelques profils dont j'admire les photos avec bonheur, avec envie même parfois. C'est un peu l'essence de ce que j'aime voir sur Instagram, du banal sublimé, la ville que je connais sous un autre oeil ou de l'original, du vrai. Pas ces photos prises de haut où chaque objet est placé après mûre réflexion dans un décor le plus blanc possible et qu'on trouve en masse sur Instagram, le premier où la première à l'avoir fait c'était original, maintenant c'est trop banal et surtout sans émotions, trop chiadé, trop filtré, trop pensé même si c'est joli à voir, je ne le nie pas.

 

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Jean-Baptiste Grenouille / @JB_Grenouille sur Instagram

 

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Inévitablement je pense au Parfum de Patrick Süskind mais je ne connais pas du tout celui qui se cache derrière ce compte hormis son pseudo et ses photos. Je le suis depuis peu sur Instragram et je suis fan de ses photos, surtout de son oeil. Ce n'est pas le tout de faire de belles photos, il a une vraie vision de Paris par exemple qu'on ne voit pas partout. J'aime beaucoup ses photos de reflets vu que j'adore en faire moi même. C'est souvent simple mais sublime. Il a un vrai regard et vu son nombre de fans je ne suis pas la seule à le penser ! Un sacré coup d'oeil. Un enchantement du quotidien.

 

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La journaliste / @Lajournaliste sur Instagram

 

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C'est le compte Instagram de la blogueuse La Journaliste It Pink and Green. J'aime bien ses mises en scène du quotidien où elle photographie différentes choses toujours au même endroit et de la même façon sur son parquet. Mais là où j'ai vraiment craqué c'est sur son projet Mandala. Elle me surprend à chaque fois avec les matériaux employés et le résultat est magnifique. C'était un projet lancé pendant les vacances mais j'espère qu'elle va continuer parce que c'est vraiment original. Son imagination et sa créativité sont sans limites.

 

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Véronik Ofwood / @Veronik_Ofwood sur Instagram

 

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Paris, scènes de la vie quotidienne, photos de voyages... Un univers simple et de très belles photos. Parfois je redécouvre des endroits de Paris que je connais bien sous un autre angle, parfois je voyage avec elle. Pas de chichis, juste la réalité sublimée ou non mais empreinte de sincérité.

 

Je ne peux pas parler de tout mais voici trois autres comptes dont j'aime beaucoup les photos.

 

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BarcelonaCitizen comme son l'indique poste de photos de Barcelone. De vrais tableaux de maître parfois. Il y a beaucoup de filtres mais quand on connait la ville les photos sont encore plus chouettes à regarder.

 

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UsofParis est le compte du blog United States of Paris. Que ce soit à Paris ou ailleurs j'aime beaucoup. Un compte très actif qui me fait faire de belles découvertes en tout genre qu'elles soient paysagères, culturelles ou culinaires.

 

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Denisphotos est le compte du blogueur Denis qui voyage beaucoup et dont les photos me font rêver.

8 ans

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Ma Nina,

 

Aujourd'hui tu as 8 ans.

8 ans que tu es entrée dans ma vie, 8 ans que tu as fait de moi une mère.

8 ans que la vie a pris un nouveau sens, une nouvelle direction.

8 ans que je m'émerveille chaque jour qui passe de te voir grandir, apprendre, évoluer, raisonner, rire, jouer, faire la fripouille, te construire.

8 ans que je t'aime à la folie sans conditions.

 

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C'est marrant parce qu'avant quand j'essayais de faire un enfant et que ça ne marchait pas, quand je voyais le temps qui passait et mon âge qui augmentait inéxorablement, je restais zen. Je me disais que si la vie ne me donnait pas d'enfant, c'est ainsi que je la vivrais. Que je pourrais m'en passer, que je me contenterais du reste.

Mais depuis que je te connais, je me demande comment j'ai pu imaginer ça. Je n'imagine même plus une vie où je serais passée à côté de toi.

 

Aujourd'hui tu as 8 ans et tu comprends tellement de choses, c'est toi qui commence à me donner des leçons de vie.

Ma fille d'amour, je te souhaite un bel anniversaire à distance puisque tu t'amuses comme une folle en vacances avec ta copine.

Attends toi à ce que je te mange de bisous lundi soir et à ce que je te dévore de câlins. Accessoirement tu auras aussi tes cadeaux ne t'inquiètes pas !

 

Ce dessin que tu as fait cette année, c'est tellement toi. Je voudrais qu'il soit valable pour tout le reste de ta vie.

Je t'aime ma fille, continue de me surprendre et de nous rendre heureux comme tu sais si bien le faire...

A tes 8 ans !

 

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La meilleure boulangerie de France, Natures et découvertes, Skylanders / Nouvelles de ma blogosphère

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Un été de blogueuse très très calme, heureusement tout le monde ou presque prend des vacances et ralentit le rythme. En même temps, c'est juste quand je n'ai pas d'enfant et que je suis libre comme l'air de mes soirées, que je ne reçois aucune invitation !

 

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Ma seule soirée RP blog est arrivée cette semaine avec le lancement de la nouvelle émission culinaire de M6 "La meilleure boulangerie de France".

Ah comme c'est important une bonne boulangerie. Si vraiment il le faut je peux me passer de pain mais quand au hasard des promenades on tombe sur The baguette ou The croissant c'est toujours chouette. D'ailleurs dans notre future petite ville, il y a une boulangerie réputée dans toute la région. Ce n'était pas un critère d'achat de la maison bien entendu mais nous étions contents quand même ! Bon après il va falloir tirer au sort celui qui se lève le dimanche matin pour ramener le petit déj !

 

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Le principe de l'émission : 84 boulangeries sélectionnées et réparties sur 7 grandes régions vont être soumises à l'appréciation du jury. Suite à un appel à candidature, ce sont les clients qui ont inscrit leur boulangerie préférée à ce concours unique en son genre ! A la fin, une seule remportera le titre honorifique de "La Meilleure Boulangerie de France".

 

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Chaque jour du lundi au jeudi, le jury composé de Gontran Cherrier et Bruno Cormerais partira à la découverte de 3 boulangeries, 3 artisans, 3 univers. Chaque vendredi, les 4 boulangeries sélectionnées du lundi au jeudi s'affronteront pour gagner le droit de représenter leur région lors de la Grande semaine finale.

Pas de vote du spectacteur, c'est le jury qui décide en son âme, conscience et palais ! A découvrir sur M6 à partir du lundi 26 août à 17h35.

J'ai passé une soirée sympathique, vu et revu des copines blogueuses, bu des coups et dégusté le bon pain de Gontran Cherrier qui était présent ce soir là. C'était un peu ma dernière soirée parisienne de blogueuse avant longtemps.

 

 

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J'ai reçu dans ma Bal un lot de produits Natures et Découvertes que j'ai beaucoup apprécié. Notamment le Roll On Ousto-Moustic qui nous a déjà servi plusieurs fois pour apaiser nos jambes dévorées. Nina est partie en vacances avec bien contente de pouvoir compter sur lui. Et nul doute que la bougie nous servira dans notre futur jardin. Je cherche d'ailleurs toujours l'explication valable à la présence des moustiques sur terre...

J'aime beaucoup le design des huiles essentielles pour les enfants. Je ne les ai pas encore testées mais on fera ça à la rentrée.

 

 

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Et c'est bientôt la rentrée, déjà. Je sais que certains parents sont ravis mais pas moi, je n'ai pas deux mois avec ma fille, on a passé trop peu de vacances ensemble. Une chose est sûre elle sera contente de trouver ce petit kit de rentrée spécial Skylanders arrivé dans ma Bal cette semaine.

La rentrée d'ailleurs c'est aussi pour les Skylanders qui vont débarquer avec la nouveauté Skylanders Swap Force qu'on a hâte de tester à la maison. Nina avait déjà participé à une petite session de test avant l'été et depuis elle en parle souvent de ces nouvelles figurines "trop belles".

 

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Dans les rues de Séville

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Dans les rues de Séville il y a toujours quelque chose à voir, à lire, un détail remarquable. Impossible de marcher sans avoir les yeux partout. Dès qu'on lève la tête on remarque les balcons, les dessous de balcon, les fenêtres, les toits. A hauteur des yeux il y a des jolis numéros de rue, des jolis noms de rue, rien n'est banal à moins que ce ne soit le banal sévillan !

Dans les rues étroites de Séville, il fait bon marcher car l'ombre est notre alliée.

Dans les rues de Séville les immeubles ressemblent à des châteaux, les entrées à des palais.

Dans les rues de Séville nous avons aimé marcher encore et encore...

 

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Et aussi Nina à Séville

Sorties cinéma enfant / Septembre - Octobre 2013

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Sur le chemin de l'école de Pascal Plisson / Sortie le 25 septembre / A partir de 7 ans

 

"Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.

Jackson, 10 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages… Zahira, 11 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies... Samuel, 11 ans, vit en Inde et chaque jour, les huit kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école... C’est sur un cheval que Carlito, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de vingt-cinq kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…"

 

Film qui au vu de la bande annonce aura le mérite de montrer à nos enfants qu'aller à l'école dans nos contrées est un vrai cadeau... J'avoue que la BA me donne déjà les larmes aux yeux c'est dire... Nina a très envie de le voir elle aussi.

 

 

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Lettre à Momo de Hiroyuki Okiura / Sortie le 25 septembre / A partir de 7 ans

 

"A la mort de son père, Momo, une fillette de onze ans, quitte la ville pour s’installer avec sa mère sur une petite île où le temps semble s’être arrêté. Momo n’est pas particulièrement heureuse d’être là, d’autant qu’elle est très préoccupée par un début de lettre que son père lui a écrite. Une lettre avec seulement deux mots : "Chère Momo...".
Que voulait-il vraiment lui dire ?
Un jour, alors qu’elle fouille le grenier, elle trouve un vieux livre et bientôt sa vie va se trouver bouleversée par l’apparition de trois étranges créatures..."

 

Par le réalisateur de "Jin-Roh : la brigade des loups" et le producteur de "Ghost in the shell" qui sont deux films que j'adore.

 

 

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La petite fabrique du monde   / Sortie le 25 septembre / A partir de 3 ans

 

"Faire surgir du sable ou de la neige de drôles de bonhommes, construire avec des objets glanés ici ou là le palais de ses rêves, dessiner la vie, suivre une drôle de coccinelle dans un grand voyage, admirer dans une féérie de couleurs la naissance de l'univers et de l'Homme. La matière s'anime comme lorsque l'enfant joue et invente son monde."

 

Un programme de 6 court métrages d'animation venant des quatre coins du monde dédié à l'imaginaire et à l'émotion des tout petits spectateurs.

 

 

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Qui voilà ? de Jessica Lauren / Sortie le 2 octobre / A partir de 2 ans


"Au sein d’un univers aux couleurs pastels, Nounourse et ses amis jouent, se bagarrent et se réconcilient. Sur des sujets réalistes teintés d'humour, voici 8 histoires pour aborder le quotidien des tout petits : dormir pour la première fois chez un copain, être malade, être le meilleur, faire le ménage, avoir un petit frère..."
D'après les albums de Stina Wirsén (Suède). Distribué par Folimage, un gage de qualité en général.
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Koko le clown de Dave Fleischer, Max Fleischer / Sortie le 2 octobre / A partir de 3 ans

"Koko le clown naît de la plume à l'encre de chine de son auteur pour chaque nouvelle aventure. Il découvre le monde extérieur, qui, il faut bien le reconnaître, regorge de choses inexpliquées et parfois bien compliquées à comprendre pour ce clown farceur et tellement maladroit ! C'est pour cela qu'il préfère rentrer dans son encrier une fois son aventure terminée !"

Le film présente 7 courts métrages mettant en scène Koko le clown, personnage d'animation des années 20-30.
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 Planes de Klay Hall / Sortie le 9 octobre / A partir de 3-4 ans

"Chaque jour, alors qu’il pulvérise des traitements agricoles sur les récoltes, Dusty se prend à rêver qu’il pourrait voler en compétition, au milieu des avions les plus rapides au monde. Seulement voilà, Dusty n’a pas vraiment le gabarit d’un champion, et en plus, il est sujet au vertige ! Comme il n’est pas du genre à renoncer, il fait appel à Skipper, un as de l’aéronavale, pour l’aider à se qualifier lors des éliminatoires du Grand Rallye du Tour du Ciel et ainsi défier sur son terrain Ripslinger, le redoutable tenant du titre. Et c’est au-dessus du monde de "cars", avec l’aide d’une hilarante flottille de casse-cou volants venus des quatre coins de la planète, que Dusty va déployer ses ailes pour relever, sous les yeux des spectateurs du monde entier, le plus grand défi de sa vie…"
Le nouveau Disney Pixar qui ravira sûrement les fans de Cars. J'attends de voir car je ne suis pas fan des voitures animées, pas gagné avec les avions non plus mais à suivre !

 

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Minuscule - La vallée des fourmis perdues de Thomas Szabo, Hélène Giraud / Sortie le 9 octobre / A partir de 4 ans

 

"Dans une paisible clairière, les objets d’un pique-nique laissés à l’abandon après un orage vont être le point de départ d’une guerre entre deux bandes rivales de fourmis, ayant pour enjeu une boîte de sucres. C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver sa fourmilière des terribles fourmis rouges !"

 

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Turbo de David Soren / Sortie le 16 octobre / A partir de 3-4 ans

"Turbo est un escargot qui n’a qu’un seul rêve en tête : être incroyablement rapide ! Son obsession pour la vitesse l’a rendu quelque peu impopulaire chez les siens, où lenteur et prudence sont de rigueur. Mais il est hors de question pour lui de se conformer. C’est alors que se produit un étrange accident qui lui donne soudainement le pouvoir de foncer à toute vitesse. Il s’embarque alors dans une aventure extraordinaire pour accomplir son invraisemblable destinée : courir contre le plus grand champion de course automobile, Guy La Gagne. Avec l’aide d’une équipe d’escargots aussi rusés que stylés, l’ultime outsider Turbo mettra tout son cœur – et sa coquille, pour prouver qu’aucun rêve n’est trop grand, aucun rêveur n’est trop petit."
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L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet / Sortie le 16 octobre / A partir de 7/8 ans

"T.S. Spivet, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa soeur Gracie et son frère Layton. Petit garçon surdoué et passionné de science, il a inventé la machine à mouvement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoir le très prestigieux prix Baird du Musée Smithsonian de Washington. Sans rien dire à sa famille, il part, seul, chercher sa récompense et traverse les Etats-Unis sur un train de marchandises. Mais personne là-bas n’imagine que l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu'il porte un bien lourd secret…"
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L'Enfant Lion de Patrick Grandperret / Sortie le 16 octobre / A partir de 3 ans

 

"Deux enfants africains, Oulé et son amie Léna, sont vendus comme esclaves à un puissant seigneur des hautes terres. Léna raconte...

Au village de Pama, sur les terres de Baoulé, hommes et lions vivaient en paix, les premiers sous la protection des seconds. Le même jour, naquirent Oulé, fils du chef Moko Kaouro, et Sirga, fille de Ouara la reine des lions. La brousse décida qu'ils seraient frère et soeur..."

 

Reprise d'un très beau film sorti en 1993.

 

 

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Léo et Fred de Pal Toth / Sortie le 16 octobre / A partir de 2 ans

 

"Léo le lion et Fred le dompteur présentent ensemble de fabuleux numéros de cirque et vivent dans la même roulotte. Très complices, même si Léo donne du fil à retorde à Fred, ils sont à la fois farfelus et attachants. Ils nous entraînent tout au long de leur carrière, dans un quotidien riche en surprises..."

 

Les Films du Préau ressortent ce film d'animation hongrois de 1987 et composé de 6 histoires : Les piqûres et boutons de moustiques créent de vrais problèmes à Léo et Fred; Léo réussit à trouver une super cachette; Les amis de Léo découvrent qu’il n’est jamais allé à l’école; Avec l’arrivée de l’hiver, Léo se transforme en lion des neiges; Léo passe en catégorie poids lourd puis doit faire régime; Léo et Fred, devenus vieux, font leurs adieux en musique.

 

 
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill de Marc Boreal, Thibaut Chatel / Sortie le 23 octobre / A partir de 5 ans ?

 

"Une petite ville de province. Les années 70. Jean a six ans, il fait sa rentrée à la grande école. Quand la maîtresse demande à chaque enfant la profession de son père et de sa mère, Jean réalise qu'il n'est pas comme les autres, s'inquiète et invente une réponse : "ma maman est secrétaire". En fait, elle est tout le temps en voyage sa maman, alors elle envoie des cartes postales à Michèle. Cette petite voisine, qui sait déjà lire, les lit à Jean et celui-ci se prend à rêver. A moins que la réalité ne soit toute autre. Et ça, entre septembre et Noël de cette année-là, Jean commence tout juste à le comprendre..."
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So British 2 de John Halas, Joy Batchelor / Sortie le 23 octobre / A partir de 2 ans

 

"Sélection de six films produits par le studio britannique Halas & Batchelor. Dans des styles musicaux variés, les univers fantaisistes s’enchaînent. Trois concertistes d’un grand hôtel traversent différentes catastrophes sans jamais s’interrompre. Un éléphant trompettiste devient un extraordinaire baby-sitter. Le troisième court métrage est une histoire d’amour poétique tandis que les deux suivants évoquent en musique et sur un ton satirique le monde de la consommation et celui du cinéma. Le tout s’achève par une promenade pastorale rythmée par le chant d’une grenouille rockeuse."

 

 

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Poupi de Zdenek Miler / Sortie le 23 octobre / A partir de 3 ans

 

"Poupi est un jeune chiot curieux qui ne cesse de s’émerveiller et d’apprendre de par son jeune âge ! Dans ces trois épisodes, il sera confronté à diverses situations extraordinaires qui lui permettront de voir le monde sous un nouveau jour."

 

Reprise d'un film d'animation des années 60.

 

 

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After school midnighters de Hitoshi Takekiyo / Sortie le 30 octobre / A partir de 6 ans ?

 

"Une rumeur dit que, la nuit tombée, une école chic de Tokyo devient le royaume de fantômes et autres créatures invraisemblables. Trois petites "pestes" de CP se laissent enfermer dans l’école pour découvrir le mystère. Elles vont vite faire connaissance avec un squelette animé et des lapins frappadingues. Mais les plus effrayés ne sont pas ceux que l’on croit !"

Skyfall / Scénario d'une catastrophe évitée

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Mardi matin 7h .

 

"Let the sky fall, when it crumbles

We will stand tall

Face it all together"

 

J'entends les premières notes de la chanson d'Adèle et je hurle, enfin je pousse un juron plutôt. Ce n'est pas ça qui aurait dû me réveiller ce matin. Skyfall c'est la sonnerie de réveil de mon chéri. Le mien de réveil il fait bip bip et je le frappe.

Si c'est Skyfall qui me réveille c'est super mauvais signe. Très très mauvais signe. J'ai l'impression d'être dans la quatrième dimension, ce n'est pas possible, quelqu'un me fait une mauvaise blague. Et Adèle qui continue de chanter et moi qui rassemble mes esprits en deux secondes et qui saute hors du lit comme la fusée la plus rapide de l'est.

 

Flashback

 

Lundi soir 22h30. Je programme mon réveil sur 5h18. Oui 5h18 parce que j'aime bien mettre le réveil sur des chiffres pas ronds. On aurait pu dire 5h20 mais non je préfère 5h18. Je mets la fonction alarme ou plutôt je suis persuadée de l'avoir fait, c'est simple il suffit de cliquer deux fois sur le bouton.

 

Flashback

 

Juillet 2013.

Pour acheter quand on n'a ni économies ni fortune personnelle il faut emprûnter. Une fois que le crédit est accepté, on attend de recevoir l'offre de prêt de la banque. La banque a été débordée, forcément pendant les vacances ils ne savent plus assurer le quotidien. On a attendu l'offre en vain chaque jour pendant près d'un mois. Un mois à stresser, à relancer, à harceler. A chaque fois le même discours "beaucoup de demandes blablabla, l'offre va être éditée blablabla". J'ouvrais tous les jours, fébrile, la boîte aux lettres et la refermait en faisant une tête de déprimée.

 

Août 2013

La date de signature ayant été fixée au lundi 26 août, on avait donc prévu le déménagement le 28 et l'état des lieux de notre appartement le 30. Bien évidemment, on est obligés de réserver un déménageur, obligés de rendre les clés de locataire, c'est pas comme si tout ça se faisait au jour le jour. On programme tout en fonction d'une date de signature et le vendeur fait de même de son côté.

 

Semaine du 5 août.

L'offre toujours pas éditée, sachant qu'il faut attendre 11 jours pour la renvoyer. Purée mais cette loi est pénible, genre on fait tout pour acheter, on attend l'offre comme le messie et il faut patienter 11 jours de plus pour être sûr de son choix, c'est pas comme si on avait pas eu le temps de réfléchir pendant deux mois déjà. C'est énorme 11 jours surtout quand le timing est serré et que l'offre n'arrive pas à temps. Il devrait y avoir une clause de renonciation à ces p...... de 11 jours.

Je continue à harceler, dates à l'appui, panique de "mais on va être à la rue si on ne signe pas le 26..." et on me répond le vendredi 9 août que ça y est l'offre est éditée et postée.

Heureusement elle arrive le 10 le lendemain sinon j'aurais fait une syncope. Car je n'en menais pas large, les 11 jours nous faisaient renvoyer l'offre le 21, les fonds devaient être virés le 23 pour arriver chez le notaire le 24. Autre chose que j'ai appris à mes dépends, les fonds doivent "dormir" une nuit chez le notaire avant d'être utilisés. Sachant que la Caisse des Dépôts par qui transite l'argent est fermée le samedi, je ne vous dis pas le timing à respecter dans un mouchoir de poche.

 

 

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Semaine du 19 août.

Le 21 je cours à la poste et je dépense 25 euros de Chronopost pour être sûre que l'offre arrivera le 22. J'y croyais dur comme fer. Le 22 j'appelle pour dire que la lettre a été reçue à 9h30 du matin. Ouf ils l'ont, ça va marcher.
Et bien non, en fait le 22, il ne s'est rien passé, le courrier n'a pas été traité le jour même. J'en aurais pleuré de rage de tant de nonchalance alors que ça fait un mois que j'y laisse ma santé mentale et physique avec des nuits à stresser.

Le 23 je passe ma journée à harceler en disant que les fonds doivent être envoyés en virement prioritaire sinon ça ne marchera pas pour lundi.

Je reçois un message à 17h30, les fonds ont été envoyés.

Et là on pourrait se dire que ça y est c'est plié. Je repense à toutes ces scènes de films où on voit apparaître l'argent viré sur un compte en deux secondes. Et bien dans la réalité, faut pas rêver, ce n'est pas aussi rapide.

Ce qui devait arriver, arriva, le samedi matin, le notaire m'apprend que les fonds n'étant pas arrivés, il faut reporter la date de signature. Pas facile de trouver un créneau qui aille à tous, forcément, les rendez-vous sont fixés des semaines à l'avance. On se cale pour le mardi matin à 8h.

Le dimanche on va à la future maison pour faire un état des lieux et si jamais il faut encore repousser la signature, le vendeur accepte qu'on mette les cartons le 28. Ouf, un gros souci en moins.

 

Lundi 26 août. Les fonds sont enfin arrivés, on peut signer le 27.

 

Mardi 27 août.

7h du matin. "Let the sky fall..."

 

Vous y croyez que le jour J, le jour tant attendu, l'apothéose de 3 mois de stress, mon réveil n'a pas sonné à 5h18 ?!!!

Je n'y croyais pas non plus. Réveil à 7h, signature à 8h chez un notaire à 100km de Paris. Le ciel s'est littéralement écroulé sur ma tête. Skyfall au titre révélateur n'est ce pas ?

Mais ce n'est pas une panne de réveil qui allait me vaincre, pas après tout ça. Heureusement j'avais préparé toutes mes affaires la veille, j'ai mis de l'eau sur mon visage, j'ai attrapé mes habits, me suis habillée sur les toilettes tout en faisant pipi (oui madame !) et à 7h10 j'étais dans la voiture. Est ce la peine de préciser que je ne suis ni passée par l'étape douche ni par l'étape café petit déj.

Les dieux de la route ont été avec moi, pas un bouchon ni sur le périf, ni sur l'autoroute et je suis arrivée avec un minuscule 1/4 d'heure de retard...

Le reste de la journée a été difficile mais.... on a signéééééé !

 

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Ps : j'ai vérifié le soir, en fait j'avais appuyé trois fois sur le bouton ce qui avait totalement enlevé la fonction alarme...

Ps 2 : en fait non, mon réveil était en mode pm et je ne sais pas comment ça a pu le faire, faut dire aussi que c'est écrit en minuscule et sans mes lunettes pour voir de près... bref...

Instantanés d'août / 2013

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Ascension de la Butte Montmartre...

 

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... pour admirer tout Paris

 

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Sacré Coeur

 

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Au coeur du sacré...

 

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... un joli dôme

 

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Dans la chaleur de la journée parisienne

 

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Exposition Roy Lichtenstein à Beaubourg

 

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Ruzzle est un jeu addictif démoniaque

 

 

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Reflets dans la mare des Jardins Maria Luisa à Séville

 

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Les chaussures, les feuilles mortes, une photo qui symbolise bien l'enfance à mes yeux

 

 

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Mirabelles de mon jardin

La première nuit

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La première nuit dans notre maison c'était étrange et grisant à la fois. Etrange parce que la maison remplie de bazar et de cartons ne ressemblait à rien et parce que Nina n'était pas là. Grisant parce qu'on était chez nous pour de vrai et parce qu'une toute nouvelle vie nous attendait.

 

La première nuit dans notre maison on a mangé des pizzas dans des cartons au milieu des cartons. On n'avait même pas pensé à mettre des couverts de côté ni demandé au pizzaiolo de les découper. Un couteau suisse nous a évité de manger comme des animaux.

 

La première nuit dans notre maison on a presque bien dormi, pas comme des bébés mais le chemin n'est pas loin pour retrouver notre sommeil malmené.

 

La première nuit dans notre maison on a écouté le silence total. Plus de chasse d'eau des voisins, plus de kaxons, plus de brouhaha diffus, plus de cris, plus de chaises qui raclent le plafond.

 

La première nuit dans notre maison j'ai eu un peu froid parce qu'on n'a pas retrouvé la couette dans les cartons.

 

La première nuit dans notre maison on a réalisé qu'on avait réussi à mener ce projet, qu'on avait réussi à quitter Paris sans se retourner.

 

La première nuit dans notre maison c'était comme une évidence...

 

 

Mais ce que j'ai préféré c'est le premier matin dans notre maison... et encore plus la deuxième nuit !

 

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La rentrée dans une nouvelle école

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On aurait préféré déménager plus tôt mais nous n'avons pas choisi. Tout changer à une semaine de la rentrée scolaire dans une nouvelle école avec une nouvelle organisation c'était chaud.

La rentrée scolaire dans les cartons ce n'était pas non plus dans mon planning idéal mais il a bien fallu s'y faire. Nouvelle école, nouveaux horaires, nouvelle organisation avant et après les cours

J'ai posé une journée de congés pour accompagner et chercher Nina, choses qui ne vont plus m'arriver de sitôt. Un jour à peine pour se construire une nouvelle routine réglée comme du papier à musique ou presque.

J'avais préparé le cartable pour ne pas qu'il soit dans les cartons mais je n'avais pas la liste des fournitures. Zen cette année la mère !

En même temps la maîtresse était zen aussi puisqu'on a eu la liste le jour de la rentrée et j'ai apprécié les quantités raisonnables demandées, du style 2 bâtons de colle et non 8, 1 cahier, 1 classeur, 2 stylos... on a mis 10 minutes pour tout trouver en rayon.

 

Et alors cette rentrée ? Qui de nous deux, entre Nina et moi, avait le plus le coeur serré, je ne pense pas trop m'avancer en disant que c'était moi.

 

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L'école dans ma ville commence à 9h du matin et se termine à 17h. Nous étions en famille complète ce mardi matin à 9h dans la cour de l'école, oui tout le monde avait le droit de rentrer. J'ai beaucoup aimé cette façon de faire. Discours d'accueil du directeur, présentation de l'équipe et appel des classes au micro.

 

 

Notre fille est restée droite et sérieuse à nos côtés. Je la voyais bien qui observait partout et j'imaginais tout ce qui pouvait se passer dans sa tête à ce moment là, mais elle a pris sur elle, ça je l'ai senti. Même si elle ne l'a pas exprimé si souvent, cette rentrée ailleurs la souciait.

J'ai tout de suite remarqué qu'il y avait une autre nouvelle dans la classe de Nina et à la fin de la journée les deux filles s'étaient trouvées.

Nous sommes sortis de l'école et je n'ai pu m'empêcher de verser quelques larmes. Toutes ces émotions retenues depuis une semaine, une période du mois délicate, j'ai des tas d'excuses. De toute façon, moi, les rentrées et les sorties ça m'émeut toujours, tous ces gens, tous ces enfants, toutes ces histoires...

 

Et si elle était mise de côté, et si les enfants n'étaient pas sympas, et si on l'embêtait, et si, et si... Entrer dans une nouvelle école en milieu de cycle ce n'est jamais évident surtout quand on intègre une école d'une petite ville où tout le monde se connait.

 

Le soir quand je suis allée la chercher, elle s'était déjà trouvé une meilleure amie, l'autre nouvelle petite fille. Au moins elles seront deux !

Nina est sortie contente de sa première journée, contente de sa maitresse, contente en général.

 

Ce premier jour était particulier, je ne pourrais plus l'accompagner à l'école sauf rares exceptions. On va s'y faire toute les deux je le sais mais ça ma fait quelque chose... En attendant j'ai trouvé deux perles chaleureuses et aimantes qui l'accompagnent et la cherchent à l'école, il va y avoir de beaux moments entre elles je le sens.

 

Pour le reste, à suivre...

Sensibiliser les enfants au design avec les Ateliers Dyson / Bon plan

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Atelier design pour enfant JDF 1

Atelier design Dyson pour enfants (DR)

 

 

Si je vous dis Dyson vous me répondrez sûrement "aspirateur". On connait la marque Dyson qui a un peu révolutionné le design des aspirateurs depuis des années. Mais on connait moins la Fondation James Dyson qui, depuis 7 ans, sensibilise les enfants aux métiers du design et aux objets qui les entourent.

 

La Fondation souhaite inspirer et encourager les ingénieurs-designers du futur et susciter des vocations. Par exemple, elle propose un concours de design aux étudiants de 20 pays, se déplace dans les écoles pour des ateliers ou envoie un kit pédagogique sur demande.

 

Les ateliers pour enfants remportent un grand succès et chaque année un nouveau thème est proposé : en 2013 "Améliorer les objets du quotidien" permet aux enfants de repenser les objets de leur quotidien : chaise, stylo, robots ménagers, voiture... Une façon de réinventer son quotidien d'une façon ludique et intelligente.

 

Les ateliers sont gratuits et Nina a pu en tester à Paris à la Dyson Démo dans le 8ème arrondissement.

 

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L'atelier se déroule en trois parties. La première partie "Prendre conscience" permet à l'enfant de se mettre dans la peau d'un designer après la découvrte d'icônes emblématiques du design. Il choisit un objet du quotidien qui l'interpelle puis il identifiera un problème lié à cet objet.

 

C'est rigolo parce que Nina a eu comme objet la machine à écrire qu'elle aimerait bien avoir à la maison. Les enfants ont compris que l'ordinateur était un peu son successeur.

 

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La seconde partie "Expérimenter" : grâce au dessin, l'enfant apprend à communiquer autrement que par les mots. Il s'approprie son idée. En découvrant que différentes formes et matériaux existent, il testera un certain nombre de possibilités.

 

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Et enfin la dernière partie "Créer " va laisser les enfants donner libre cours à leur imagination de designer.  Ils vont créer leur propre maquette grâce à du matériel mis à disposition (pâte à fixe, patrons, paille, carton). Le but, inventer un nouvel objet du quotidien.

 

Nina a choisi de faire une machine à fabriquer des bonbons, comme c'est bizarre !

 

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A la fin de l'atelier, les enfants échangent et présentent leurs créations. Un diplôme de "petit ingénieur en herbe" leur est remis et ils repartent avec leur invention.

 

Depuis cet atelier, Nina emploie souvent le mot design à la maison !

 


Infos pratiques

Réservation en ligne sur la page Facebook de Dyson, onglet Ateliers pour enfants.

Les ateliers sont gratuits et se déroulent à la Dyson Démo à Paris de 14h à 17h avec goûter inclus !

Age : de 6 à 10 ans

12 enfants par atelier

Prochaines sessions pendant les vacances de la Toussaint : 21, 23, 25, 28, 29 et 30 octobre

Les inscriptions sont ouvertes alors on y va !


Adieu Paris, vraiment ?

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NotreDametours14mai-22

 

J'ai habité Strasbourg, Haguenau, Paris, St Maur des Fossées, Pantin, Les Lilas, Paris... C'est à Paris que j'ai vécu le plus longtemps de ma vie, Paris une ville que j'aime et que je déteste à la fois. Paris qui m'appartient et que je connais comme ma poche et Paris que je fuis et que je vomis.

 

Je n'aurais jamais cru qu'un jour je pourrais quitter Paris presque sans regrets et même que je verrais énormément de positif à le faire. Au début la motivation financière a pris le pas et maintenant il y a plus que ça.

 

 

Ces derniers temps je me suis beaucoup baladée dans la ville et c'est ce que j'aime, me perdre dans les rues, me souvenir, découvrir encore et toujours. Mais ça je ne le perdrai pas, je quitte Paris mais je ne vais pas si loin et mon travail y est encore pour un certain temps je pense. Revenir à Paris sans contraintes, juste pour le plaisir, ça existera toujours.

 

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L'autre chose pour laquelle j'ai toujours aimé cette ville c'est son offre culturelle mais pareil, y revenir juste pour le plaisir de voir une expo ou un film, ça existera toujours.

Continuer à faire découvrir la ville à Nina, ça existera toujours...

Ce que j'aime aussi à Paris ce sont ses quartiers populaires, ceux qui vivent et qui se laissent aller. Je déteste les quartiers trop chics où l'on croise plus de spécimens dont la chirurgie esthétique est devenue la raison de vivre, ces quartiers où le paraître prend le pas sur l'être, tout ça ne me manquera pas et je n'y trouve pas ma place.

 

 

Mais quitter Paris en continuant à y travailler, est ce vraiment quitter Paris ? Pas tout à fait... Je vais continuer à pester contre les transports pourris, les arnaques en tout genre, les boissons hors de prix aux terrasses de café, l'attitude méprisante des serveurs, des vendeurs, des chauffeurs de taxi, de certains parisiens et j'en passe.

Quand j'ai la chance de voyager ne serait ce qu'en Europe, la différence est tellement flagrante que ce soit dans les services publics ou la sympathie ambiante règne ou pour les facilités qu'on trouve partout pour les enfants et les familles, les espaces verts, les jardins... En 8 ans de mère, je n'ai jamais trouvé à Paris un square digne de ce nom par exemple.

 

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Paris qui serait si géniale avec la moitié des habitants en moins genre comme au mois d'août ! Mais là je rêve, l'avenir est plutôt à la tendance inverse...

 

Pendant deux ans je me suis dit que ce serait dur de quitter Paris, que c'était une folie mais au bout de 10 jours je sens déjà que c'était le bon choix, que ce snobisme parisien m'a déjà quittée et que Paris n'est pas le centre du monde, loin de là...

 

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Paris je t'aime et je te déteste, Paris je te trouve sublime et tellement pénible, Paris ville agréable et contraignante, Paris bruyante et étouffante, Paris pleine de surprises, Paris irréspirable, Paris scintillante, Paris mon amour mais de loin...

 

Finalement, le luxe que j'ai c'est d'avoir le choix d'y aller quand j'en ai vraiment envie !

Nouvelle école, nouveaux rythmes...

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Non je ne vais pas parler de la réforme des rythmes scolaires, ma ville n'y passera qu'en 2014, j'aurais le temps de râler d'ici là ou pas. Mais n'empêche que tout change pour nous cette année et plutôt positivement pour l'instant.

 

L'école ouvre de 9h à 17h. Au début j'étais dubitative sur ces horaires ayant l'habitude du 8h30-16h30 depuis 5 ans mais au final c'est bien plus cool pour ma fille. Je ne suis plus obligée de la tirer du lit à 7h30, elle se réveille soit toute seule soit vers 8h. Elle a le temps de prendre sa douche, de manger tranquillement et de se réveiller en douceur. Avant c'était la course et le stress de 7h30 à 8h15 et on partait toujours en retard.

 

Le soir elle reste à l'étude surveillée de 17h à 18h sauf le vendredi, elle fait donc ses devoirs à l'école et avec les professeurs eux-mêmes. Je trouve ce système extra. Ce qui n'empêche que je regarde son cahier en rentrant.

 

L'école commence plus tard ce qui veut dire que le soir je peux la coucher un peu plus tard aussi et ça c'est cerise sur le gâteau parce qu'il y a quelques dommages collatéraux au choix de vie que nous avons fait.

On habite plus loin de Paris, on bosse à Paris avec les mêmes horaires qu'avant, on a donc plus de temps de transports.

Le maître mot de la rentrée, c'est organisation. Il a fallu s'organiser surtout pour Nina. Je ne voulais pas qu'elle aille à la garderie le matin, ce n'est donc pas moi qui l'accompagne à l'école. Cela m'arrivera de le faire exceptionnellement mais c'est le gros changement de cette année. On ne se voit plus les quatre matins d'école, sauf si elle se réveille avant que je ne parte, mais elle va gagner en autonomie et on en profite plus le soir.

Quand je rentre, elle a fait ses devoirs et mangé, je suis toute à elle avant l'heure du coucher. Et comme je ne travaille pas le mercredi, finalement la semaine passe sans que ce soit trop difficile. Le soir elle me raconte plein de trucs, on rigole, on est bien même s'il y a eu quelques petits couacs de début, Nina s'adapte bien mais elle a quand même beaucoup de choses à assimiler, j'ai parfois le sentiment de lui en demander beaucoup à la fois. Elle trouve et c'est naturel, que le temps passe trop vite le soir, la notion du temps qu'elle étudie justement à l'école en ce moment.

 

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L'an prochain avec l'école le mercredi matin je pourrais l'accompagner ce jour là, c'est plutôt une source de réjouissance quand j'y pense.

 

J'avais toujours trouvé que 8h30 n'était pas une heure pour faire commencer l'école primaire, une heure pas adaptée à au rythme des enfants justement et clairement 9h c'est la bonne heure.

J'espère vraiment que l'an prochain l'application de la réforme ne fatiguera pas plus les enfants. Les réactions de certains parents parisiens et provinciaux au bout de quinze jours d'école ne laissent pas présager du meilleur...

 

Et vous, les horaires de l'école vous conviennent ? Pour ceux qui sont passés à la semaine de cinq jours, ça donne quoi ?

Jeune et jolie, Les Flingueuses, Alabama Monroe, Tip Top / Revue de films

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Jeune et Jolie de François Ozon

 

"Le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons." Interdit aux moins de 12 ans

 

Isabelle a tout juste 17 ans, elle vient de perdre sa virginité en vacances avec un garçon qu'elle ne reverra sans doute jamais, habite avec sa mère, son frère et son beau-père et va au lycée. Tout semble se passer comme on l'imagine dans la vie d'une adolescente qui se cherche et qui grandit, qui défie et qui provoque. Mais on sent chez Isabelle un vide, une sorte de nostalgie, la mélancolie de l'adolescence que l'on devine encore plus forte chez elle.

Un jour elle décide de se prostituer et rencontre alors des hommes toujours beaucoup plus âgés qu'elle dans des hôtels.

On la voit parfois prendre du plaisir, parfois se faire humilier mais jamais on ne saura quelles sont ses motivations. Pas l'argent clairement. Est ce une façon de démystifier le sexe, une façon de se faire peur, une façon de se sentir adulte et désirable aux yeux des hommes ? François Ozon n'explique rien et d'ailleurs Isabelle non plus. Elle même ne semble pas trop savoir pourquoi elle fait ça ni ne prend conscience du danger que cela représente. Car certaines scènes sont sans équivoque sur la prostitution qu'elle soit de luxe ou pas. Le mépris et la violence de certains hommes dès qu'ils mettent la main au porte-monnaie sont écoeurants.

Les adultes sont désemparés autour d'elle surtout sa mère forcément. Le film parle aussi très bien des relations parents-enfants qu'il peut y avoir à l'adolescence, le moment où son enfant est un total étranger, où l'on se demande ce qu'on a bien pu faire de mal, ce qu'on a bien pu rater.

Un très beau film troublant et touchant magnifiquement interprété par la jeune sublime Marine Vacth qui dégage quelque chose de fascinant dans ce portrait très juste d'une adolescente qui entre dans le monde adulte d'une manière pas conventionnelle.


 

 

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Les Flingueuses de Paul Feig

 

"D'un côté il y a l’agent spécial du FBI, Sarah Ashburn, une enquêtrice rigoureuse et méthodique dont la réputation la précède tant pour son excellence que son arrogance démesurée. De l'autre l’agent de police de Boston, Shannon Mullins, reconnue pour son fort tempérament et son vocabulaire fleuri. L’une comme l’autre, n’ont jamais eu de partenaire dans le travail… ni vraiment d’amis.

Ainsi, lorsque ces deux représentantes de la loi radicalement opposées sont obligées de faire équipe pour arrêter un baron de la drogue sans pitié, elles se retrouvent à devoir lutter non seulement contre un puissant syndicat du crime, mais aussi et surtout contre l’envie de s’entretuer."

 

Ce fut ma comédie de l'été sans conteste. Une poilade matinée d'un soupçon de tendresse, de la musique 70's comme j'aime, un vrai cocktail revigorant.

Quand une agent du FBI surdouée et qui se la pète rencontre une flic complètement barge et déjantée ça fait des étincelles pour le meilleur et pour le pire aussi. C'est un peu la rencontre de deux cas sociaux, la coincée qui se jette à corps perdu dans le travail et la grande gueule qui ne peut travailler avec personne tellement elle injurie les autres.

Et quand deux cas sociaux se bousculent ça fait beaucoup rire et ça émeut aussi parfois. Le pas politiquement correct est au rendez-vous et le bagout de Melissa McCarthy est inimitable et à se pisser dessus.

On parle beaucoup séduction dans le film et d'une façon moins conventionnelle et plus intéressante que d'habitude, ça fait du bien. Sans compter que ces fliquettes valent aussi bien voire mieux que leurs homologues masculins. Paul Feig prouve que le film de genre n'est pas réservé aux mâles !

Les Flingueuses nous offre un vrai duo féminin qui tient la route et que j'espère bien revoir pour une deuxième aventure.

 

 

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Alabama Monroe de Felix Van Groeningen

 

"Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle..."

 

Alabama Monroe est une histoire d'amour, l'histoire d'un couple uni pour le meilleur et pour le pire. Une rencontre magique, une transmission de passion, l'arrivée d'un enfant qui remet tant de choses en questions...

Quand le pire arrive, le couple se transforme comme cela arrive à beaucoup de couples. L'histoire est triste, j'ai pas mal pleuré, une histoire triste de celle que la vie réserve sans prévenir, de celle dont on ne se remet pas mais qui est bien réelle. Une copine m'a dit "c'est un peu trop larmoyant". Certes mais dans la réalité on pleure tellement plus.

Alabama Monroe raconte l'essence d'une vie, simplement tout en finesse et en musique.

Alabama Monroe est l'histoire d'une passion autour de la musique Bluegrass Country, une branche de la Country. J'ai adoré la ponctuation musicale entre chaque grande scène, des extraits de musique comme des respirations dans le film, comme le ryhtme de la vie. Une chaleur s'en dégage grâce à un joli montage.

On sort du film en ayant découvert un genre musical et avec l'envie d'aller dans une soirée Bluegrass alors qu'à la base, la country et moi ça fait deux.

Et puis il y a Veerle Baetens. Cette fille est une révélation comme j'en vois peu au cinéma. La caméra l'aime tellement c'en est troublant. Elle est incandescente, incroyable et mes yeux n'arrivaient pas à se détacher d'elle à chaque fois qu'elle apparaissait sur l'écran. Un charme magnétique. Hâte de la revoir.

 

J'ai énormément aimé ce film malgré la dureté du sujet. Une histoire d'amour qui résonnera longtemps en moi.


 

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Tip Top de Serge Bozon

 

"Deux inspectrices de la police des polices débarquent dans un commissariat de province pour enquêter sur la mort d’un indic d’origine algérienne. L’une tape, l’autre mate, tip top."

 

La bande annonce m'avait fait super envie, un film a l'air absurde comme j'aime.

J'ai moyen aimé et suis sortie de la salle avec un goût de trop peu, de pas abouti. Le film est trop chaotique et surtout trop fouilli. L'histoire part dans tous les sens, s'intéresse à trop de personnages plus ou moins intéressants et souvent on aimerait en savoir plus sur les motivations des uns et des autres.

Un coup ça pulse, un coup on s'ennuie, le film est très mal rythmé et c 'est dommage car on sent un vrai travail de casting sur tous les personnages secondaires. Un festival de bras cassés, de cinglés en tous genres mais comme pour le reste, trop c'est trop, on perd l'essence des personnages avec ce défilé incessant.

Mais heureusement le duo féminin donne ses meilleurs moments au film. Isabelle Huppert toujours étonnante et Sandrine Kiberlain fofolle craquante. Elles fonctionnent très bien toutes les deux, j'ai regretté que le film ne se focalise pas plus finalement sur leur duo, il se suffisait à lui-même.

Un film en demi-teinte qui avait beaucoup de potentiel mais qui est retombé comme un soufflé.

Les premiers jours

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S'installer dans un nouveau chez soi c'est toujours excitant, épuisant avec le cerveau qui bouillonne de plein d'idées qu'on ne pourra pas toujours réaliser. Et s'installer dans une maison pour la première fois c'est encore plus excitant, plus épuisant et le cerveau en surchauffe.

 

Défaire les cartons, trouver la meilleure place ou la provisoire en attendant, ranger, trier encore même si on l'a fait dans la phase déménagement, installer les choses prioritaires pour dormir, se laver et manger.

 

Il faut apprivoiser la maison, comprendre d'où viennent les bruits surtout la nuit parfois quand le bois travaille. On monte et on descend 50 fois les escaliers par jour les bras chargés en général. C'est bon pour ma ligne ça non ?

Au bout de quelques jours à peine on essaie de se souvenir où on a bien pu ranger tel ou tel truc. J'ai beaucoup ri quand mon homme m'a demandé au bout de deux semaines où étaient les verres !! Il prenait toujours ceux qui étaient lavés dans l'égouttoir...

 

 

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On découvre des choses dans les cartons surtout les cartons de la cave remisés depuis le déménagement d'avant. Oh ces photos je les avais complètement oubliés, oh les 45 tours so so old, oh la vaisselle, oh une valise pleine de draps, oh les jouets de mon neveu stockés par mon frère, oh mon devoir de fac sur la langue aztèque oh les boites collector ... J'adore ces moments de re-découverte.

 

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On retrouve le plaisir de cuisiner au gaz. Purée six ans à la plaque, c'est pas des conditions. C'est peut être bête mais une casserole qui chauffe vite, un oignon qui rissole parfaitement, un oeuf au plat vraiment réussi que ça fait du bien.

 

On monte des meubles pas toujours à l'endroit, des commodes, des bibliothèques, un bureau. Ma fille a enfin son bureau pour travailler, fini le coin de table en bordel du salon. J'ai testé les commodes But parce que c'était plus près de chez moi, j'ai cru que j'allais pleurer tellement les notices de montage te donnent l'impression d'avoir douze mains gauches et zéro cerveau. Je suis retournée chez Ikéa et j'ai béni les concepteurs.

Je crois que j'ai fait un record de boulettes en montage cette fois-ci : un pan de bureau à l'envers, des chevilles en bois collées au mauvais endroit (vive la perceuse pour rattraper le coup), des chevilles en plastiques enfoncées là où il ne fallait pas, des tiroirs à l'envers... la cata !

 

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On a peu profité du jardin mais on a cueilli tous les fruits qu'il restait avant qu'il ne soit trop tard. Les mirabelles se sont transformées en clafoutis.

 

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On a apprivoisé les trajets en transilien mais ça fera l'objet d'un autre billet.

 

On s'est rendu compte que la tâche allait être longue pour arriver à faire tout ce qu'on voudrait mais que petit à petit les oiseaux font leur nid et que ça prendrait le temps qu'il faut.

 

On n'a pas utilisé les ordinateurs ni regardé la télé cause pas d'accès internet et c'était chouette au final.

 

Les premiers jours et les premières semaine on n'a pas vu passer les week-ends, ni les soirées mais qu'est ce qu'on est bien chez nous !

Les listes de fournitures scolaires, délirantes ou pas !

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Chaque année c'est la misère, j'entends les parents se plaindre parce que les listes sont délirantes, parce qu'il faut faire ci et ça, parce qu'ils ne comprennent pas ce qu'on leur demande, parce qu'il n'y a plus rien en rayons et j'en passe.

Il faut dire que les listes reçues en CP et en CE1 m'ont souvent laissée dubitative quand à la demande. On la voit souvent celle-là mais le mystère des 8 bâtons de colle a laissé de nombreux parents pantois dont moi. La première fois au CP, j'ai halluciné et encore plus quand j'ai vu le prix de la colle, sérieux ça représente un budget. Mais ils font quoi avec la colle ?

Sans parler des 8 crayons, des 12 stylos et de la boite à chaussures remplie pour les arts visuels et qui ne sert jamais.

 

Voilà l'exemple de la liste pour le CE2 dans mon ancienne école parisienne (oui je dis mon école, l'école de ma fille c'est mon école na !) Enfoncé les 8 bâtons de colle, oui madame, je vous fais un dernier prix pour 10 et on n'en parle plus !

Quand aux 10 stylos à bille bleue et 10 crayons de papier, je ne sais pas, peut être ils les mangent. Rassurez moi les parents, vos enfants les perdent tous un par un, c'est pour ça qu'il en faut autant ?

 

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Et voici celle de la nouvelle école dans ma petite ville qui me prouve qu'il y a de l'espoir ou du bon sens ou plus de moyens, je ne sais pas... Cette a liste a été torchée en 10 minutes et en une fois au supermarché du coin le lendemain de la rentrée.

 

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Mais je crois que la raison majeure pour laquelle j'adore cette liste c'est le "1 bâton de colle" !

 

 

S'il y a des enseignants dans les parages pour m'expliquer le pourquoi des demandes abracadabrantes de certaines listes je suis intéressée !

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