No réalisé par Pablo  Larraín

Résumé. "Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale consent à un référendum sur sa présidence en 1988, les dirigeants de l'opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, d’être le fer de lance de leur campagne. Avec peu de moyens et sous la surveillance constante des hommes de Pinochet, Saavedra et son équipe conçoivent un plan audacieux pour remporter le référendum et libérer leur pays de l’oppression."

J'avais un peu oublié mon histoire sur la fin de Pinochet. Notamment ce référendum. Forcément on ne retient que les horreurs commises sous son régime et j'avais déjà adoré le précédent film de Pablo Larraín "Santiago 73, post portem". Film qui retrace le changement radical du Chili après le coup d'Etat de Pinochet et son armée. Finalement Pablo Larraín a filmé le début et la fin de Pinochet avec ces deux films.

No est un film passionnant qui montre l'élaboration d'une campagne politique pour la télévision. Mais pas n'importe quelle campagne et pas n'importe quel contexte. Une campagne dont l'enjeu est historique pour le pays et pour le monde entier. Une campagne qui va redonner de l'espoir à tout un peuple, une campagne qui aura le pouvoir de renverser un dictateur sans guerre ni violence.

Le constat de départ est terrible. Quel est l'intérêt de faire un référendum alors que le pouvoir en place peut truquer les élections ou faire de l'intimidation ? Tout le monde se pose la question même le jeune publicitaire talentueux qui va accepter de driver la campagne. Mais le simple fait de pouvoir enfin s'exprimer après des années de censure va motiver et galvaniser les partisans du non.

Difficile aussi de mettre tout le monde d'accord dans l'opposition sur le comment s'y prendre. En nous emmenant dans les dessous d'une campagne politique, le réalisateur démontre la difficulté de passer du "chacun pour soi" à l'intérêt collectif, une réflexion universelle sur le sujet.

C'est passionnant de voir comment les deux camps construisent l'image de Pinochet ou la déconstruisent, passionnant de voir toutes les ficelles. Et le vrai contraste entre le régime de l'horreur et une réalité économique bien plus agréable qu'avant font que le combat contre la dictature n'est pas gagné d'avance comme on pourrait le croire.

Il y a beaucoup de suspense dans No et pourtant l'on connait le résultat. Mais ce n'est pas parce que la campagne est autorisée qu'elle peut se faire à la loyale. Intimidations, menaces, tournage clandestin, il aura fallu du courage et une motivation à toute épreuve pour réussir. J'ai beaucoup aimé la relation de René Saavedra (Gael García Bernal toujours impeccable, engagé et à croquer) avec son patron, soutien du régime Pinochet, un rapport de force subtil et respecteux.

Le film est jouissif et prenant parce qu'il décrit avec brio cette campagne publicitaire qui fait avancer le monde et nous montre comment le monde change. J'ai vibré avec la foule, j'ai eu le sentiment de vivre ce moment par procuration. Aller voir No c'est assister à la naissance d'une démocratie, c'est énorme !

Spring Breakers réalisé par Harmony Korine

Résumé. "Pour financer leur Spring Break, quatre filles aussi fauchées que sexy décident de braquer un fast-food. Et ce n’est que le début… Lors d’une fête dans une chambre de motel, la soirée dérape et les filles sont embarquées par la police. En bikini et avec une gueule de bois d’enfer, elles se retrouvent devant le juge, mais contre toute attente leur caution est payée par Alien, un malfrat local qui les prend sous son aile…"

Quand je suis sortie de la salle j'étais un peu hébétée, abrutie même on va dire par la musique et le montage du film. Je ne savais pas trop quoi penser, si j'avais vraiment aimé ou pas du tout. Plusieurs jours après, je n'ai ni adoré, ni détesté. Un sentiment entre les deux entre agacement et admiration.

Un film stressant à cause de la musique ponctuée toutes les deux minutes par le bruit d'un pistolet qu'on recharge. J'ai imaginé du drame tout au long, drame qui n'a pas forcément lieu quand on s'y attend.

J'ai déjà vu des dizaines de reportages sur ce fameux "Spring Break" qui fait délirer une partie de la jeunesse américaine et ce n'est pas beau à voir, carrément dangereux pour certains. Le film d'Harmony Korine montre bien les excès de ces fêtes mais surtout, et c'est fascinant, le côté totalement décomplexé des jeunes participants. C'est toujours tendu dans le film mais au final rien de très méchant et tout ce qui arrive n'est pas forcément lié au Spring Break en tant que tel.

Les jeunes filles ont soif de liberté et d'ailleurs, elles tentent d'échapper à une réalité mortellement ennuyeuse pour les unes, puritaine pour les autres. Partir au Spring Break n'est qu'un prétexte.

La jeune Faith, qui veut s'évader mais pas non plus à n'importe quel prix, montre bien les tourments qui assaillent une jeune fille quand elle se retrouve dans une situation qui lui échappe. L'envie de se faire quelques sensations mais aussi la peur que ça tourne mal, peur qui prend le dessus sur le reste. J'ai trouvé Selena Gomez très émouvante dans ce rôle.

On retrouve le thème des gamines fascinées par l'argent et les bad boys dont James Franco en  incarne une image saisissante entre attraction / répulsion. Des gamines qui aiment se sentir désirées et jouer avec le pouvoir.

Spring Breakers est aussi un film sur les aspirations d'une jeunesse en quête de sens et de prise de conscience du monde qui l'entoure. Agaçant parfois dans sa mise en scène mais non dénué de poésie...

Ma fille me pique mes crèmes, enfin en vrai ma fille voudrait me piquer toutes mes affaires. Elle met même des options sur des chaussures pour quand elle sera grande. En attendant je fais surtout gaffe à mes crèmes de lèvre parce qu'elles ne font pas un jour dans ma salle de bains sinon. Nina fait la collection, tu parles ! Elle en a vraiment besoin par contre parce que ses lèvres s'assèchent vite mais de là à en avoir besoin de dix tubes, il y a de la marge.

Aussi je remercie Nivea qui m'a fait découvrir quelques nouveautés, notamment les crèmes de lèvres framboise et vanille Labello (j'ai appris d'ailleurs que Labello c'est Nivea).

Elles sentent tellement bon qu'on en mangerait et Nina, ça rime avec Nivea, ne se lasse pas de les sentir. Essayées et adoptées et on a chacune notre paire. Notez que j'ai quand même du faire attention à la mienne parce que la demoiselle aurait bien gardé les quatre pour elle toute seule.

Autre crème testée par la mère et l'enfant, le nouveau lait corps sous la douche. Je mets celui pour peau sèche et Nina se sert de celui pour peaux normales, pas tous les jours mais une fois de temps en temps et sur les jambes.

L'intérêt de ce lait un peu particulier ? Les mamans pressées le matin font au moins une chose (enfin je l'espère !), se doucher. Pour ce qui est du tartinage de crème en tout genre, on repassera. Je le fais une fois de temps en temps quand j'y pense, quand j'ai le temps le week-end, en vacances... Bref autant dire que c'est totalement irrégulier. Ce lait Nivea s'applique sous la douche et se rince sans non plus y passer des heures. C'est donc mon dernier geste avant de sortir de la douche. Je me sèche et ma peau est douce. Je n'en mets pas sur tout le corps mais j'insiste sur mes jambes et mes bras. J'en suis devenue fan parce qu'il est efficace et parce que je fais un nouveau geste pour mon corps sans regarder ma montre. La sensation peut rebuter au début parce qu'on a l'impression d'avoir la peau glissante en sortant de la douche mais dès qu'on se sèche c'est fini.

Pour la petite anecdote, la première fois j'étais impatiente de le tester. Je me lave comme d'habitude, cheveux, corps et je finis par le lait. Je sors, je m'essuie et en voulant me coiffer, je trouve que la brosse fait un drôle de bruit. je touche mes cheveux et je me rends compte que dans ma hâte je n'ai pas rincé mes cheveux ! Première fois que ça m'arrive, second effet du lait Nivea !

Stay tuned comme on dit, je vais bientôt pouvoir vous gâter grâce à Nivea, un concours tout doux à venir...

Dans ma boite aux lettres j'ai reçu deux numéros du tout nouveau journal pour les enfants, Biscoto. Du vrai papier journal pour faire comme les grands avec du contenu ludique et rigolo. On apprend aussi mais ce n'est pas le but premier du journal et ce n'est pas plus mal.

Chaque numéro mensuel est thématique et contient 16 pages de bandes dessinées, d'histoires et de jeux. On y trouve de la culture, de la lecture, des blagues, des jeux et même des feuilletons à suivre pendant 6 ou11 numéros.

C'est très coloré, décalé et il y a plein de trucs délirants qui plaisent bien aux enfants, des trucs sans queue ni tête mais aussi de quoi alimenter le cerveau grâce à la rubrique Culturisme.

Le nom d'un des héros de feuilleton a bien fait pouffer Nina, pensez-vous, un personnage du nom d'un de ses aliments préférés, j'ai nomme Francis Saucisson !

Un journal qui change des beaux magazines de papier glacé, un journal sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux !

Prix du numéro 3,50€, en vente en librairie

Abonnement annuel 35€

Toutes les infos sur le site www.biscotojournal.com

Page facebook Biscoto Journal

Elle est comment ma fille de 7 ans ? 7 ans et demi en fait mais on va pas chipoter...

Ma fille de 7 ans est adorable, espiègle, fripouille, entêtée, compatissante, gentille, pénible, rigolote, énergique, pleine d'idées, touchante, fofolle, tyran, câline, amoureuse, curieuse, pipelette... 

Impossible de s'ennuyer, elle passe d'un état à l'autre sans arrêt !

Rigolote quand elle passe son temps à me faire des blagues, à réclamer des chatouilles, à sautiller sur place pour demander ce qu'elle veut en disant "steuplait, steuplait, steuplait..." comme un ressort sur pattes !

Fripouille, elle sait comme personne utiliser son sourire de crapule pour se faire pardonner d'une bêtise même pas énorme...

Entêtée, j'ai beau lui expliquer dix fois qu'elle a tort, elle ne veut rien entendre. Son ton péremptoire m'énerve et je tente de garder mon calme pour lui prouver, par exemple, que ses souvenirs sont faux parfois...

Compatissante quand on marche dans la rue et que l'on croise des SDF ou avec ses copines qui ont des soucis à l'école ou dans leur vie à la maison...

Attendrissante quand elle décore toutes les poignées de l'appartement avec des accrochages de Noël, quand elle met du coeur dans tout ce qu'elle fait, quand elle récite sa poésie ou chante avec sa petite voix, une autre voix que je ne lui connais qu'en ces occasions... Ou quand elle joue à la maman avec son petit cousin...

Pénible quand elle fait sa fière pour des choses qui n'en valent pas la peine, quand elle fait son insolente et hausse le ton parce qu'elle n'est pas contente. Bon ça se finit toujours par un câlin mais il y aura eu des décibels inutiles, dommage !

Touchante quand elle se fait des copines pour la vie en deux secondes, quand elle me laisse des mots doux dans mes carnets, quand elle m'écrit des poèmes...

Tyran quand elle m'ordonne de me taire si je fredonne ou qu'elle hurle dans l'appartement "Mamaaaaaaaaan viens !"

Amoureuse mais j'ai du mal à suivre, ça change mais en fait ça ne change pas et puis si et même amoureuse des acteurs comme celui qui joue dans la série Merlin...

Ma fille de 7 ans et demi elle grandit et se dirige lentement (trop vite à mon goût !) vers d'autres horizons de la pré adolescence. Elle chante de plus en plus en prononçant de mieux en mieux les paroles en anglais, elle fait sa playlist sur iTunes et danse en écoutant quinze fois de suite le dernier tube de Jennifer. Elle veut aller voir des films de zombie au cinéma, elle supplie même... Elle réclame le disque des BB Brunes...

Elle comprend tellement de choses de la vie déjà...

Adorable souvent, un amour tout le temps ou presque, intéressante et intéressée, logique ou instinctive, ma fille de 7 ans je la découvre chaque jour sous un nouveau jour et j'aime ça !

On avait vu et aimé au cinéma Niko le Petit Renne en 2008, Nina avait trois ans, ce fut une séance émouvante pour nous deux. Il a fallu attendre quatre ans pour revoir la trop choupie petite bouille de Niko, renne espiègle et attachant.

Niko le petit renne 2 de Kari Juusonen / A partir de 3 ans

"Tandis que son père est toujours absent à sillonner le ciel dans la brigade du Père Noël, Niko le petit renne voudrait que ses parents se retrouvent et qu’ils forment enfin une vraie famille. Mais sa mère a une surprise pour Niko : elle a rencontré quelqu’un, Lenni, un renne qui a un fils nommé Jonni. Le rêve de Niko est alors brisé. Dans cette famille recomposée Niko doit s’occuper de Jonni, son nouveau petit frère. Mais un jour celui-ci est kidnappé par le loup blanc et sa horde de vautours ! Accompagné de son fidèle ami Julius l’écureuil volant, Niko démarre alors une grande aventure à la recherche de Johnny, avec à la clef, l’acceptation d’une nouvelle famille…"

Depuis le premier film les aventures de Niko sont concentrées autour de la famille. Avec "Niko le Petit Renne 2", J'ai trouvé extra qu'un dessin animé pour petits aborde le thème de la famille recomposée et de la séparation des parents. Cela n'arrive pas si souvent et dans nos sociétés contemporaines, ces histoires de famille sont monnaie courante. Pas la peine de faire comme si cela n'arrivait qu'aux autres ou n'existait pas.

Le film sort le 28 mars prochain en Edition Blu-Ray 3D, en édition DVD et en édition collector (DVD + Blu-Ray + DVD Bonus). L'occasion de le revoir ou de le découvrir pour la première fois.

Informations pratiques

Bonus pour le DVD et le BR : Les secrets de fabrication du film, Découverte du village du Père Noël, Bandes annonces

Bonus pour le Collector : Les secrets de fabrication du film, Découverte du village du Père Noël, Du scénario à l’écran, La création étape par étape, La musique, Entretiens avec l’équipe, Jeux à imprimer (Partie Rom), Bandes annonces

Informations techniques :

Langue Français

Audio : Dolby Digital 5.1

Format image : 16/9 compatible 4/3 – 1,85

Durée : 1h17

J'ai 3 DVD de Niko le Petit Renne 2 à faire gagner. Pour cela il suffit de me laisser un commentaire pour me dire :

1 - Connaissez vous Niko le petit Renne ?

2- Pourquoi avez vous envie de le voir ou revoir en DVD ?

Jeu ouvert jusqu'au 28 mars 2013 à 20h. Une seule participation par famille et adresse IP.

© 2012 Anima Vitae, Cinemaker, Ulysses Films, Tidal Films, A.Film Production, Telepool. Tous droits réservés.

Cloud Atlas réalisé par Lana Wachoswki, Andy Wachowski et Tom Tykwer

Résumé. "À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié."

Il faut quelques minutes pour comprendre ce qui nous attend pendant les 2h40 du film mais dès que l'on a saisi les différents époques, leurs histoires et leurs personnages c'est parti ! Parti pour un grand film romanesque qui ne m'a pas lâchée jusqu'à la fin.

Cloud Atlas c'est tout le cinéma que j'aime notamment ce mélange des genres entre philosophie, science-fiction et histoires d'amour. Mais aussi la diversité des scénarios, chaque histoire pourrait faire un film en soi, le suspense, la dimension universelle. On peut entrer ou non dans le débat philosophique "tout est lié", "tout arrive pour une raison" mais comme j'ai toujours pensé que le hasard n'existait pas, Cloud Atlas me parle encore plus.

J'ai adoré, j'ai envie de le revoir et je suis sortie de la salle planant dans les nuages, c'est le cas de le dire. Le film met dans un état second entre ciel et terre. J'ai aimé tellement de choses que je ne sais pas par où commencer. La révélation et le combat de Sonmi pour la sauvegarde de l'humanité et le défi à l'ordre supposé naturel établi par ceux qui veulent garder le pouvoir. L'histoire d'amour magnifique de Robert Frobisher pour Rufus Sixsmith et dont les lettres m'ont fait chavirer, l'enquête de Luisa Rey style 70's, l'apport comique de l'histoire de l'éditeur Timothy Cavendish, le nouveau langage parlé dans le futur, les décors, les costumes, la musique, les sentiments, les destins liés... tout en fait.

Le casting est formidable et moi qui ne suis pas forcément une grande fan de Tom Hanks j'ai été scotchée par ses interprétations, il est exceptionnel du début à la fin. J'ai encore plus succombé au charme naturel et à la finesse de Ben Whishaw (le nouveau Q dans James Bond et le héros de la série The Hour), ce jeune homme est à suivre de près. Mais tout le monde est génial, de Halle Berry à Hugh Grant, de Hugo Weaver à Jim Broadbent, de Jim Sturgess à Donna Bae... je ne peux citer tout le monde mais même les petits rôles de 2 minutes sont au top.

Un tout petit bémol, certains maquillages sont trop visibles mais le jeu est de reconnaître qui est qui parmi les différents acteurs qui interprètent plusieurs rôles. La surprise est parfois de taille.

Je termine sur cette phrase extraite du film, tirée de l'histoire qui m'a le plus bouleversée, celle de Robert Frobisher et Sixsmith : " I believe there is a another world waiting for us, Sixsmith. A better world. And I'll be waiting for you there." Merci Wikiquote qui permet de se replonger dans les dialogues du film. D'ailleurs Cloud Atlas c'est typiquement le genre de film pour lequel j'ai envie de passer du temps sur le net à lire, à chercher les détails, à échanger avec d'autres, à apaiser ma soif par d'autres biais que celui de l'écran.

Là tout de suite j'ai envie de me replonger dans le film, vivement la sortie en DVD...

The Place Beyond the Pines réalisé par Derek Cianfrance

Résumé. "Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du "globe de la mort". Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption…"

Un homme (envoutant Ryan Gosling) qui n'a rien demandé apprend un jour qu'il est père. La mère a pourtant refait sa vie et plus ou moins tiré un trait sur cette histoire mais lui se découvre un instinct paternel fort dans un rôle qu'il n'aurait pas imaginé. Un autre (Bradley Cooper tout en finesse) n'arrive plus à assumer son rôle de père et cela va le poursuivre longtemps. Des fils qui se posent beaucoup de questions sur leurs pères, des fils qui ont un compte à régler avec leurs pères...

The Place Beyond the Pines tourne autour de la paternité, de la filiation, des racines et de ce fameux "la faute du père rejaillira sur le fils". Il y a plusieurs histoires, plusieurs époques, plusieurs destins. Sans spoiler le film et même si on se doute de certaines choses dans la dernière partie, on est pris par les introspections qui agitent les personnages. Comment un père devient de plus en plus violent au fur et à mesure que grandit son amour pour son fils, comment un autre fait semblant, comment une mère tente de faire le bon choix (incroyable Eva Mendes), comment un fils se construit sans figure paternelle...

Quelques longueurs notamment sur l'histoire de corruption qui est survolée et qui du coup est moins forte que le reste du fim mais j'ai beaucoup aimé. Entre drame psychologique et tragédie, Derek Cianfrance a fait un film magnétisant, dont le casting parfait ajoute au plaisir que j'ai pris à le voir.

Merci à AlloCiné pour ce film que j'ai vu dans le cadre d'une avant première du Club 300.

40 ans mode d'emploi réalisé par Judd Apatow

Résumé. "Marié depuis des années, Pete est le seul homme de la maison : il vit entouré de sa femme Debbie et de leurs filles Charlotte et Sadie, âgées de 8 et 13 ans. Alors que sa maison de disques indépendante bat de l'aile, avec Debbie, ils doivent trouver les moyens de lâcher prise et de profiter du reste de leur vie… avant de s'entretuer."

La fameuse crise de la quarantaine, ce moment charnière où il arrive que l'on se remette en question, que l'on ne sache plus quelles sont les priorités ni comment avancer. Forcément le film parlera aux quarantenaires et plus, à ceux qui sont en couple depuis longtemps, ceux qui ont des enfants ou des rapports compliqués avec leurs parents... Finalement il parlera à pas mal de gens et pas uniquement à ceux qui ont 40 ans.

On suit Debbie et Pete dans leurs relations amoureuses, au travail, avec leurs enfants et il y a souvent un air de déjà vu. Je ne vous dirais pas dans quelles scènes je me suis grave reconnue, mon homme aussi, mais le fait est que oui c'est troublant parfois.

Au moins deux scènes cultes pour moi, deux scènes qui se suivent dans le film. Deux confrontations, l'une entre parents devant la directrice d'école et l'autre entre une employée soupçonnée de vol et sa patronne. Enorme ! Melissa Mc Cathy d'un côté et Charlyne Yi de l"autre réussissent un tour de force en deux minutes. Deux scènes que j'ai envie d'apprendre par coeur surtout la deuxième que je rejoue déjà à la maison pour faire marrer mon chéri !

Un film drôle et sincère, un vrai bon moment malgré quelques petites longueurs...

Impossible d'ouvrir un journal, la radio ou la télé sans entendre parler de la crise qui nous entoure de près ou de loin. Et avec cet hiver qui n'en finit pas de nous donner du ciel gris, la morosité ambiante se fait encore plus sentir.

On nous matraque à coups de pubs pour le produit le moins cher, le discount pour tous ou la chasse aux bonnes affaires. Qui ne s'en soucie pas en ce moment...

Mais en cas de crise, on aime bien aussi s'évader, rigoler et penser à autre chose. Monoprix a choisi de se démarqer du contexte actuel et de communiquer différement pour installer une nouvelle signature "Vivement aujourd'hui". Quand ça ne va pas, on dit "vivement demain" et bien là, c'est une positive attitude encore plus forte amenée par la marque.

Pour que chaque jour soit une surprise, pour que chaque jour soit joyeux et original on profite de l'instant présent et on essaie de voir du beau et du sympa dès que possible.

Pour ce renouveau, Monoprix a choisi une publicité décalée "La bataille d'eau" et nous présente un état d'esprit plutôt que ses produits. Un film au graphisme soigné qui sera projeté à la télé mais aussi dans les salles de cinéma. Un film rigolo qui transforme un moment pas forcément gai en fête jubilatoire.

"Pour que chaque jour soit plus beau, plus surprenant, plus savoureux plus pétillant.

Pour que chaque jour, la vie ait plus de goût"

Cette bataille d'eau laisse rêveur et me fait illico replonger dans mon enfance. J'ai appris, comme beaucoup d'enfants, à faire des bombes à eau en papier et on en a lancé !

J'avais vu cette vidéo sur le net avec Nina qui a souri et m'a demandé avec envie si ça pouvait arriver un jour dans sa cantine ! J'ai répondu que de cette façon là peut être pas mais qui sait ce qui peut arriver dans une cantine scolaire. En tout cas j'en appelle à l'agence de pub de Monoprix, si vous refaites un film de ce genre un jour, j'ai une petite fille complètement disposer à participer à un tel délire collectif.

Cette campagne est la première étape d'un grand changement chez Monoprix, nouveau concept, nouveau logo, nouveaux magasins pour dire "Vivement aujourd’hui".

Vous connaissiez cette vidéo ? Vous en pensez quoi ?

Article sponsorisé

Je reparle de l'exposition "Musique et cinéma" qui vient d'ouvrir à la cité de la Musique, très vite. Un de beaux moments de ma semaine culturelle, plongée dans les musiques des plus beaux films. J'y retourne cette semaine d'aillerus car il faut des heures pour en faire le tour si on veut vraiment tout entendre. Et j'y vais à la pause déjeuner d'où ma nourriture spirituelle...

Un débat cette semaine avec l'annonce des réductions des allocations familiales pour certaines catégories. J'ai retenu cette phrase lue dans le Parisien. Dans ce cas précis, non je ne suis pas choquée, on parle de conditions de ressources, pas de conditions de vie donc à salaire égal chacun fait ses choix, habiter Paris plutôt qu'en banlieue moins chère en est un par exemple. Pas la peine de pleurer ensuite parce que "tu comprends avec ces revenus, Paris c'est juste pas possible..." Donner des allocations familiales selon ses revenus je trouve ça pas complètement débile. Après il faudrait peut être revoir des barèmes pour être sûr de ne pas pénaliser des classes moyennes qui sont déjà assez pénalisées par ailleurs. Mais un peu de décence tout de même parce qu'une mère célibataire avec un enfant aurait plus besoin d'un coup de pouce que ce couple avec deux enfants. Les conditions de revenus pour qu'un parent célibataire accède aux aides sont bien plus rudes et surtout rien n'est moins cher ensuite pour eux, ni les loyers ni la nourriture. Ils ont moins mais paient pareil que ceux qui ont plus... Un débat qui n'a pas fini de faire parler... Et toujours cette question en fiigrane, on fait des enfants pour qui ? pour soi, pour assurer l'avenir d'un pays ou de l'humanité, pour qu'ils paient les retraites plus tard ? Point de vue de parent et de l'Etat qui peuvent diverger...

Très touchée de recevoir en avant première le roman de Aude Nectar que je connais depuis quelques années maintenant et dont j'ai suivi le parcours qui mène à ce premier roman. D'autant plus émue qu'elle ne fait pas une campagne de promo à tout va envers les blogs et que cet envoi est spontané suite à nos rencontres et nos échanges. J'ai commencé, j'en suis à la moitié et j'accroche bien à l'histoire. J'en reparle bientôt.

Reçu dans ma Bal, un sac en tissu, une boisson à emporter vraiment pratique et surtout une clé USB collector Oasis en forme de poire. C'est Nina qui était contente vu l'amour qu'elle porte aux publicités Oasis (aux compotes aussi...).

Autre surprise de ma Bal, le nouveau Danette Liegeois au chocolat. Envoi qui m'a fait recevoir un texto surprise de mon chéri à l'heure du déjeuner. Il était rentré manger comme il le fait parfois et j'ai adoré recevoir ça ! Un beau sourire pour le reste de l'après-midi et oui il m'en a laissé, il n'a même pas osé commencer sans moi.

Je suis toujours aussi série addict et j'ai regardé le premier épisode de la nouvelle série policière dont on parle, The Following. Une histoire de serial killer qui recrute des fans dans tout le pays. Kevin Bacon excellent dans le rôle d'un ex du FBI qui a pourchassé et mis en prison le tueur. Par contre c'est la première fois que je me demande si je vais avoir le courage de supporter tellement j'ai trouvé le premier épisode dur. Pourtant c'est vraiment bien. Je ne sais pas si c'est parce que je vieillis ou quoi mais j'ai été petite nature sur ce coup là et j'en lis des horreurs dans les romans... A suivre...

J'ai accroché à la série The Hour que diffuse Arte depuis trois semaines le jeudi soir. Une série so british qui raconte les débuts d'une émission d'actualités sur la BBC sur fond de guerre de Suez et d'espionnage. Histoires d'amour au rendez-vois bien entendu. Avec mon chouchou du moment Ben Whishaw et celle qui fait craquer mon homme Romola Garai. Série raffinée et intelligente, j'adore.

Envie de gâteau au chocolat subite et hop dans ma cuisine. J'ai déliré en voyant les jaunes d'oeuf dans le chocolat. On joue comme on peut ! Le gâteau ? Un délice !

J'ai beaucoup aimé cette photo envoyée par les poupées Corolle en plein débat sur les rythmes scolaires. Elles sont trop craquantes ! Question qui agite le pays en ce moment n'est ce pas...

Le Monde Fantastique d'Oz de Sam Raimi / A partir de 6/7 ans 

"Lorsque Oscar Diggs, un petit magicien de cirque sans envergure à la moralité douteuse, est emporté à bord de sa montgolfière depuis le Kansas poussiéreux jusqu’à l’extravagant Pays d’Oz, il y voit la chance de sa vie. Tout semble tellement possible dans cet endroit stupéfiant composé de paysages luxuriants, de peuples étonnants et de créatures singulières ! Même la fortune et la gloire ! Celles-ci semblent d’autant plus simples à acquérir qu’il peut facilement se faire passer pour le grand magicien dont tout le monde espère la venue..."

Une première partie en noir et blanc dans le monde réel pour symboliser la triste réalité d'un magicien qui galère pour subsister. A l'arrivée au pays d'Oz, les couleurs explosent de joie, un nouveau monde où tout est possible.

James Franco est cabotin et charmeur à souhait dans le rôle d'un magicien qui ne croit pas en lui. Heureusement il va croiser sur sa route plusieurs personnes attachantes qui vont croire en lui plus que tout. A commencer par un singe volant trop chou et une adorable poupée de porcelaine orpheline.

Oz, c'est l'histoire d'un homme qui va prouver sa valeur aux autres mais surtout à lui-même.

Un voyage en ballon assez dingue niveau mise en scène, les décors d'Oz sont incroyables. Un parallèle intéressant avec la première partie dans la réalité où l'on retrouve des ingrédients distillés dans le monde d'Oz et j'ai cru à un moment que tout ce qui se passe au pays d'Oz aurait pu être un rêve...

Des échanges de sourires entre maman et enfant pendant l'énonciation de la règle d'or "Etre là, me suivre et se taire", hein les parents, on voudrait bien l'instaurer dans beaucoup de circonstances !

En résumé, les couleurs sont sublimes, on est dans le domaine du merveilleux et la magie opère mais j'ai trouvé l'histoire trop classique à mon goût. Un bon moment de divertissement mais il m'a manqué quelque chose...

La dernière licorne de Arthur Rankin Jr. et Jules Bass / A partir de 5 ans

"Au cœur d’une forêt enchantée vit une licorne solitaire. Un jour, elle entend deux chasseurs déplorer la disparition des licornes. Serait-elle vraiment la dernière de son espèce ? En quête de réponses, elle quitte la forêt mais ne tarde pas à se faire capturer par la Mère Fortune qui l’expose dans son carnaval de créatures mythologiques. Heureusement, l’assistant de la sorcière, un jeune magicien maladroit du nom de Schmendrick, vient à sa rescousse. Ensemble, ils se mettent en route pour le château du roi Haggard où, dit-on, le redoutable Taureau de Feu aurait entraîné toutes les licornes du monde…"

Reprise d'un film sorti en 1985 en France, sorti également en DVD en 2005. Gros succès aux Etats Unis, un dessin naimé culte et j'avais très envie de le voir sur grand écran. Difficile en plus de le trouver à un prix raisonnable en DVD.

La Dernière Licorne est un conte philosophique, un voyage initiatique dans lequel une licorne, la dernière sur terre ? part dans une quête qui va bouleverser sa vie. En chemin elle rencontre un papillon chanteur, une horrible sorcière, des animaux incroyables, des bandits de grand chemin, un roi aigri, un beau prince et surtout un jeune magicien compatissant du nom de Schmendrick qui décide de l'accompagner.

Il se dégage une poésie et une magie qui prennent au coeur dans ce road trip enchanteur. Un vrai conte intelligent qui parle de quête identitaire et d'apparence. La licorne ne peut être vue que par les humains qui y croient, elle apporte l'espoir et la joie quand on la voit. Mais elle se demande qui elle est vraiment et si elle est la dernière qu'est ce que cela signifie... Comme le dit un chat malin "Il est exceptionnel que l'on soit pris pour ce que l'on est". Une réflexion profonde sur l'apparence se dégage du film.

L'animation peut sembler datée aujourd'hui mais elle correspond bien à l'ambiance du conte de fées à une époque Moyen-Ageuse, on dirait des illustrations de livre. Et si on pense aux films de Miyazaki, ce n'est pas étonnant parce que l'équipe d'animateurs japonais de Topcraft qui a travaillé sur le film est la même que celle qui a fondé les studios Ghibli un peu plus tard.

Un casting pour les voix en version originale digne d'un grand film hollywoodien, Alan Arkin, Jeff Bridges, Mia Farrow,  Angela Lansbury, Christopher Lee ...

Une BO avec des chansons interprétées par America, des balades à la guitare qui donnent un charme supplémentaire au film. Elles restent en VO dans la version française.

Un beau film que nous avons beaucoup aimé Nina et moi. C'est quand même une petite merveille. Ma conclusion est que le monde aurait bien besoin de croire aux licornes !

Malheureusement il est peu distribué à Paris, il faut se dépêcher d'y aller. Surveillez les petites salles de province, il est ou sera projeté un peu partout je pense.

Deux expositions à voir avec les enfants en ce moment à Paris.

Sur les des mystérieuses Cités d'or au Musée Guimet jusqu'au 27 mai 2013

Honte sur moi, parisienne de pacotille, je n'étais jamais allée au Musée Guimet ou alors il y a si longtemps que je m'en souviens plus. Je vais y retourner parce que c'est vraiment beau et que j'aime les arts asiatiques.

Avertissement : si vous ne préparez pas bien les enfants à ce qu'ils vont voir ils risquent d'être déçus. Ce n'est pas une expo sur les Cités d'Or mais comme le dit le titre "Sur les traces de..." Et je ne recommande pas avant 6 ans, en fonction de l'intérêt de l'enfant pour les musées et les pièces de collection.

En collaboration avec Blue Spirit Productions et TFOU, le Musée Guimet a imaginé un parcours qui montre les interactions entre la série et les oeuvres historiques. La deuxième saison des Cités d'or sera diffusé à partir du 7 avril sur TF1 et nos amis Esteban, Zia et Tao partent en voyage en Chine où se cacherait une autre Cité d'or...

Un chemin est tracé dans tout le musée pour suivre le parcours ce qui plait beaucoup aux enfants. On suit la boussole et on part sur les traces des cités d'or. On retrouve ensuite Pichu un peu partout pour guider les enfants.

Le parcours dans le Musée Guimet présente une trentaine de panneaux et extraits de la série mis en relation avec des objets provenant du fonds du Musée Guimet ainsi que quelques prêts extérieurs : peintures, costumes raffinés, robes dragons impériales, mobilier, cartes, céramiques...

Une façon d'expliquer la Chine ancestrale et certains de ses codes aux enfants.

On retrouve quatre thèmes comme dans le dessin animé à venir :

- les minorités en Chine (Miao, Yao),

- la place du dragon dans l’imaginaire chinois,

- l’empereur et la cité interdite, siège du pouvoir impérial

- le monde himalayen, en particulier le Tibet.

On peut montrer aux enfants le dessin tiré de la série et l'oeuvre d'art ou la pièce qui correspond dans la réalité. Comme j'ai dit à Nina "tu retrouveras ce que tu as vu dans le dessin animé".

On retrouve également les personnages à l'entrée du musée et le Grand Condor à l'étage. Nina était très déçue que l'on ne retrouve pas les personnages en vente à la boutique mais le point positif les parents c'est qu'il n'y a pas de tentations à la sortie. Nina a beaucoup aimé et pourtant je n'y croyais pas trop mais elle s'est laissée prendre au jeu du parcours et a adoré les magnifiques habits exposés.

Julio Le Parc jusqu'au 13 mai 2013 dans le cadre du programme "Soleil Froid" au Palais de Tokyo.

"Artiste historique, figure influente de la création la plus contemporaine, Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine, vit et travaille à Cachan) bénéficie pour la première fois en France d'une exposition de cette envergure. Son art engagé est un art d’immersion où, grâce à des recherches sur la lumière et le mouvement, le visiteur est invité à découvrir de nouvelles manières d’interagir avec le monde."

Beaucoup d'expositions d'art contemporain sont accessibles aux enfants mais celle-ci l'est encore plus et on peut même y aller avec des tous petits (si on est d'aplomp pour leur courir après !).

C'est coloré, lumineux, intrigant, magique et surtout ludique. Nina s'est amusée du début à la fin et moi j'ai adoré les tableaux de couleurs. L'exposition se termine même par un "Terrain de jeux" pour enfants et adultes, on peut toucher, expérimenter ou juste se défouler sur les immenses pushing ball qui représentent des figures de personnages emblématiques d'une société.

Allez y les yeux fermés et gardez les grands ouverts !

Vos enfants vous redemanderont d'aller au musée !

Infos pratiques Musée Guimet

Infos pratiques Palais de Tokyo

A noter des activités enfants autour des expositions dans les deux lieux et ils sont en face l'un de l'autre, c'est super pratique !

J'avais dit mon émotion d'avoir entre les mains le premier roman de Aude Le Corff que j'ai d'abord connu sous le pseudo de Aude Nectar. Une belle rencontre issue de la blogosphère. Et puis on a pas mal de points en commun quand on parle de cinéma.

Résumé tiré de la quatrième de couverture

"Un professeur de français à la retraite est intrigué par une fillette qui habite son immeuble. Chaque soir, après l’école, Manon se réfugie dans le jardin. Assise sous le bouleau, elle parle aux chats et aux fourmis, quand elle n’est pas plongée dans un livre. Depuis quelques mois, sa mère semble avoir disparu.

Brisant la routine et sa solitude, Anatole finit par l’approcher. C’est autour de la lecture du Petit Prince qu’ils échangent leurs premières confidences.

En côtoyant Manon, le vieil homme va rencontrer d’autres voisins : Sophie, une femme singulière qui le met mal à l’aise, et Pierre, le père de la fillette. C’est tous ensemble qu’ils entreprendront un voyage inattendu jusqu’au Maroc."

Je ne suis pas une pro des critiques de livre, je suis plus à l'aise pour parler des films mais je vais faire de mon mieux.

Le test des premières pages a été concluant. Un style fluide, une histoire qui prend dès le début, ouf je me suis lancée dans la lecture sans me forcer. C'est toujours délicat de juger le travail d'une personne qu'on connaît et qu'on apprécie.

J'ai tout de suite accroché à l'histoire. Une petite fille de 8 ans, une maman absente, un vieil homme seul, une belle  rencontre pleine de surprises comme la vie sait nous en offrir, autant d'ingrédients qui m'ont touchée.

Tout en douceur et en poésie Aude Le Corff décortique les sentiments qui agitent ses personnages mais dans lesquels tout le monde pourra se retrouver : un enfant en manque d'amour et d'attention, la solitude de la vieillesse, le couple à l'épreuve de difficultés de la vie... Elle aborde des thèmes comme la quête de l'identité, le droit à la différence, la difficulté de se reconstruire après une fausse couche, l'amitié intergénérationnelle... Je ne veux pas trop dévoiler de l'histoire donc je ne donne pas tous les détails. J'ai beaucoup souri lorsque j'ai reconnu certains détails inspirés par les réseaux sociaux par exemple mais j'ai aussi eu plusieurs fois les larmes aux yeux.

A travers le classique voyage dans lequel on part pour mieux revenir, le voyage qui nous change durablement, qui réveille notre conscience, "Les arbres voyagent la nuit" est au final une belle leçon d'espoir. Rien n'est jamais perdu, il faut y croire et s'en donner les moyens aussi.

Nina et moi gardons toujours un excellent souvenir de notre séjour au Puy du Fou l'an dernier. Le parc ferme ses portes en hiver et l'heure de la réouverture a sonné. Pour fêter l'événement le Puy du Fou a concocté une web série en 6 épisodes.

"48H de Fou !" réalisée par François Desagnat, avec Arnaud Ducret, Sophie Mounicot, Stylane Lecaille, Candice Charles et la participation exclusive de Pierre François "PEF" Martin Laval, propose de suivre les aventures de Sophie, Arnaud et leurs enfants dans une folle odyssée de 48h... de Fou ! 

Les épisodes seront diffusés du 4 au 10 avril sur la page Facebook du Puy et ailleurs.

J'ai pu visionner en avant première la web-série et le résultat est sympathique. Tout le parc est montré sans trop en dévoiler et ça donne envie d'y aller ou d'y retourner. Voici la bande annonce.

Et à propos de parcs de loisirs, si vous ne connaissez pas encore le site Parcs et Loisirs, je vous le conseille. Toutes les infos pratiques, tous les bons plans, les promotions sont là. On y trouve les grands parcs comme Le Puy du fou ou Parc Astérix mais aussi des endroits comme le Playmobil Fun Park, les aquariums et même des spectacles... On peut chercher aussi en fonction de sa région et partager ses expériences. En ce moment, on y trouve tous les plans de chasse aux oeufs par exemple. A mettre dans ses favoris !

C'est Pâques, je pense que tous les fois s'en souviendront et grâce à Activision c'est la fête dans ma bal et dans nos palais. Une belle boite d'oeufs en chocolat pour que Nina assouvisse sa passion du chocolat et des Skylanders.

Pour l'occasion, une vidéo de chasse aux Skylanders dans le jardin ! Les enfants sauront les reconnaître n'est ce pas ?!

Petite escapade à Disneyland Paris, je craque toujours pour Sully !

Musée Guimet, zen...

On y a cru au printemps puis non, en mars il a neigé très fort !

La flippe sur les petites routes de campagne

Le dinosaure se régale

Il y a toujours quelque chose d'insolite à voir quand on se balade dans Paris

Chez moi ou ailleurs c'est toujours la folie des boites en métal et Delacre, tient une bonne place dans ma collection. J'essaie de me calmer car ma cuisine a atteint un seuil de tolérance critique mais je continue de baver sur les boites.

Delacre a instauré des rendez-vous réguliers avec ses fans et les collectionneurs et tel une grande marque de mode, propose des nouvelles collections plusieurs fois par an.

C'est le printemps, on y croit fort, on va y arriver. A cette occasion, Delacre a imaginé une nouvelle collection de Tea Time à l'effigie de Tintin. Une autre collection plus printanière est également de sortie.

Tintin ça me parle parce que j'aime les aventures de ce reporter et Nina me suit même si elle ne l'a découvert qu'avec le film de Steven Spielberg. Et parce que nous avons une belle boite collector Delacre Tintin récupérée chez la grand-mère de mon chéri.

Cinq nouveaux visuels se déclinent sur les boites Tea Time. Pour les fans, Delacre met en scène Tintin et Milou et leurs acolytes Dupont et Dupont sur le thème des transports.

Des illustrations inédites pour revivre les aventures et les péripéties tant appréciées de ces deux héros.

Et à l'intérieur, toujours les bons biscuits au chocolat, les gaufrettes que je préfère et tous les classiques Delacre.

Attention les gourmands et les collectionneurs, j'ai 3 boites Tea Time 1 kg et 2 Tea Time 400g à vous faire gagner.

Pour cela il suffit de me dire en commentaire :

1 / Vous aimes les boites en métal, vous les collectionnez ?

2 / Quelle est votre illustration préférée parmi les cinq nouvelles boites Tintin ?

Une seule participation par personne et par adresse IP. Jeu ouvert jusqu'au 12 avril à 20h. Les lots seront attribués dans l'ordre du tirage au sort et on ne peut choisir son illustration, ce sera la surprise.

C'est probablement la blogo maman que je connais le mieux mais je lis d'autres blogs aussi et force est de constater que le talent d'écriture ou un sujet intéressant ne sont pas toujours une garantie de faire des billets qui seront beaucoup lus ou beaucoup commentés. Attention quand je parle d'un billet qui cartonne c'est relatif, ça peut cartonner par rapport à son niveau habituel de lecteurs, genre passer du simple au double par exemple. Je ne parle pas des billets vraiment intelligents et bien pensés sur un sujet d'actualité et qui cartonnent parce qu'ils sont relayés partout spontanément.

Alors comment faire un billet qui cartonne ?!

Parler des blogs, de la blogosphère, d'Hellocoton, de Twitter, de Facebook, des réseaux sociaux en général, tout ce qui intéresse les gens qui ont un blog, sont sur Hellocoton, Twitter ou Facebook, ça fait plein de lecteurs potentiels et souvent ça marche. A vérifier pour celui-ci ! Vais je gagner 100 ou 2000 lecteurs de plus aujourd'hui ? Suspense !

Ecrire un billet polémique sur un sujet qui fâche genre "Si tu n'allaites pas tu es une grosse merde qui n'aime pas son enfant". C'est très tentant les sujets polémiques mais il faut assurer le service après-vente et ça prend du temps. Par contre tant qu'à faire, si on veut que ça soit relayé partout, il faut se lâcher et y aller à fond, même les ennemies en parleront partout !

Se plaindre et faire pleurer dans les chaumières. Ah le côté victime ça marche souvent. Lecteurs, vous ne savez pas à quel point la vie est dure, mes enfants sont malades, je suis malade et que des maladies grave hein genre rhume, gastro. Et puis c'est dur parce que je déprime en ce moment parce que les enfants sont malades... Et on choisit un titre comme "Trop dure la vie", "Ma nuit, journée, soirée, aux urgences..."  Mon avis c'est qu'on peut parler de ces choses (enfin chacun son intérêt) mais que comparé aux enfants vraiment malades, genre cancer ou longues maladies graves, il faut peut être relativiser... Et surtout faire attention à l'image que l'on renvoie de nous quand on se plaint tout le temps et qu'on veut faire pleurer dans les chaumières... mais ça peut faire un billet de blog qui cartonne ! Peut être pas au bout de du dixième rhume non plus...

Ou alors dans un tout autre genre jouer les victimes de quelqu'un d'autre dans la blogo ou ailleurs "Oh la méchante, elle a copié sur moi etc m'a attaquée..." Tout le monde se précipite pour vous défendre même si c'est infondé ou de mauvaise foi.

Tout ça pour dire que jouer les victimes ça peut marcher !

Faire un billet avec du people, du vrai. C'est plus fort que nous, on clique si on aime bien et même si on n'est pas fan du people en question. On a tous ou presque un côté Voici !

Mettre un titre du genre "Adieu", "Je vous quitte", "Au revoir..." et là tout le monde clique, c'est le côté voyeurisme ou concierge même si on ne suit pas régulièrement le blog. On s'attend à un truc fort, une terrible nouvelle et la déception est de taille évidemment puisque la personne annonce une pause de 30 minutes sur son blog ou Facebook. Genre la terre entière va s'écrouler parce qu'il n'y aura pas de billets pendant, un, deux ou trois jours, voire une semaine ! C'est graaaaaave sérieux, vous ne vous rendez pas compte, le blogueur fait une pause de deux jours, alerte, sirène et compagnie... Ego quand tu nous tiens...

Faire un concours mais attention pas n'importe comment. Pas simplement demander bêtement aux gens de répondre à une question. Mais obliger à liker pages personnelles et pages de marque et donner une, deux ou trois chances en plus si le billet est relayé sur la terre entière. Forcément, c'est mathématique, ça va cartonner même si c'est artificiel.

Parler des émissions de télé qui sont regardées par des millions de gens qui ensuitent cherchent sur le net et atterrissent souvent sur les blogs qui en parlent. C'est bon pour le référencement ce genre de sujet mais faut assumer son amour pour des émissions parfois stupides. Et alors si on fait un billet polémique en plus, c'est double carton !

Parler de sexe, dois-je vraiment développer ?!

Evidemment des conseils que je n'applique pas toujours à moi même sinon je serais top of the pop of the blogo et mon ego serait énooooooorme ! A l'époque de mon billet people en 2009 j'avais moins de lecteurs qu'aujourd'hui et il n'y avait pas Twitter ni trop Facebook...

Billet à prendre au second degré dans mes exagérations même s'il y a beaucoup de vérités que je pense et que j'assume ! Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que de temps en temps, j'aime bien observer l'univers blogosphérique dans lequel j'évolue et l'épingler un peu, c'est aussi un moyen de relativiser justement...

"Jack, le chasseur de géants" réalisé par Bryan Singer  / A partir de 7 ans

"Jack, un jeune ouvrier agricole ouvre involontairement un passage entre notre monde et celui d'une terrifiante race de géants. Débarquant sur la Terre pour la première fois depuis des siècles et des siècles, les géants n'ont qu'un objectif : reprendre le territoire qu'ils ont jadis perdu. Jack doit tout mettre en œuvre pour les arrêter. Il va devenir malgré lui un guerrier valeureux. Le salut de l'humanité et d'une belle princesse repose sur ses épaules..."

Cela nous rappelle vaguement quelque chose, un jeune homme nommé Jack, des géants et des haricots. Forcément le film s'inpire du célèbre conte "Jack et le Haricot Magique" mais sans reprendre l'histoire originale, juste les ingrédients principaux. Pas la peine donc de se demander si le film est fidèle, il faut en sortir et se dire que c'est une autre histoire.

Il y a des effets spéciaux, de la magie, d'affreux et répugnants géants, des trahisons, une histoire d'amour, de la bravoure et un peu d'humour. Et il est toujours agréable de voir Ewan Mc Gregor au cinéma en ce qui me concerne. Il faut prendre Jack et le Chasseur de géants pour ce qu'il est, un bon divertissement du week end en famille.

Nina, 7 ans, était loin d'être la plus jeune des enfants dans la salle et pas un enfant n'a moufté, même des petits de 4 ans ce qui m'a étonnée vu que les géants peuvent quand même être effrayants. Mais le film en lui même ne fait pas très peur, pas mal d'humour dans les scènes de combat justement.

On l'a vu en 2D, est ce utile de le préciser...

"Under the Sea" réalisé par Howard Hall / Sortie le 10 avril / A partir de 4 ans / A la Géode de Paris

"Le film Under the Sea est une expérience hors du commun, un face à face unique avec une multitude de créatures sous-marines, étonnantes et colorées, rarement vues sur écran géant : le nautilus pompilius, la seiche flamboyante, le dragon des mers feuillu, la raie géante d’eau douce, la tortue verte, le lion de mer australien …"

J'adore les fonds sous-marins et voir ce genre d'images sur une écran Imax à 180°est toujours une expérience incroyable. Howard Hall est un spécialiste des images sous-marines et nous emmène en immersion totale dans la Grande Barrière de Corail en Australie et dans le Triangle du Corail au coeur de l’océan Pacifique. C'est dans ces eaux que l'on trouve la plus grande biodiversité marine de la planète.

On voit des animaux incroyables pendant ce voyage de 40 minutes. Les poissons crapauds géants sont les rois de la dissimulation, les seiches font des danses d'amour, une forêt d'anguilles bouge sous nos yeux, les serpents marins géants évoluent gracieusement et les magnifiques bouquets d'oeufs transparents de calamars sont un spectacle de toute beauté.

L'apparition du grand requin blanc fait froid dans le dos mais celle du dragon des mers nous propulse dans un monde soudain irréel. Et si vous avez toujours voulu savoir comment les seiches géantes de 1m de long se reproduisent, allez voir le film !

Un voyage insolite et hors du temps, sous les mers avec des couleurs de coraux comme il y en a peu. Magique !

Nina a beaucoup aimé et bien craqué sur les lions de mer australiens qui ont une bouille adorable. L'affiche du film est déjà accrochée dans sa chambre.

Le film est narré par François Berléand dont les talents de conteur sont évidents. (En version originale, c'est la voix de Jim Carrey qu'on peut entendre).

Mystery réalisé par Lou Ye

Impossible de trouver un résumé du film qui ne dévoile pas l'histoire. Heureusement que je n'avais rien lu sur le sujet, ce qui m'a permis d'être à fond dedans. Peu de gens savent résumer des films sans spoiler sur internet, c'est dommage...

Du coup pas de résumé, le début de mon avis peut en être un qui suffise à donner envie d'aller le voir...

Mystery est un film sur la Chine d'aujourd'hui entre thriller et chronique sociale. J'ai accroché aux deux aspects.

Le film commence par une scène d'accident d'une violence percutante d'une part à cause de l'impact physique, d'autre part à cause des réactions des conducteurs. Puis on passe à la vie d'une famille tranquille en apparence, on entre dans la douceur et le quotidien d'une couple classique avec un enfant. En parallèle avec l'accident, tout va voler en éclats dès que la femme va découvrir la double vie de son mari.

J'ai vraiment aimé la façon dont le scénario est composé. Pendant tout le film on se doute qu'il y a un rapport avec la première scène de l'accident mais sans comprendre comment tout ça va s'agencer. Du coup il y a un suspense assez fort car on sait que c'est lié mais on ne s'attend pas à tout ce qu'on va découvrir et toutes les conséquences de l'accident sur la vie de tous les protagonistes. J'ai imaginé moi même divers scénarios au cours du film mais sans deviner le vrai.

Entre l'enquête policière qui piétine et qui devient corrompue et les réactions des femmes trompées, le film avance sur une corde raide et ne laisse pas le spectateur passif dans son fauteuil. La tension monte au fur et à mesure et on attend le drame qui ne vient pas forcément toujours.

C'est banal de dire que les conséquences de nos actes peuvent être terribles mais Mystery est une illustration parfaite de la spirale infernale dans laquelle on peut se retrouver.

J'ai beaucoup aimé ce film, les interprètes et le climat qui s'en dégage.

Les amants passagers réalisé par Pedro Almodovar

"Huis clos dans un A3401 de la compagnie Península en route pour Mexico, dans l'attente d'un atterrissage d'urgence suite à un problème technique... Les passagers et membres d'équipage pensent vivre leurs dernières heures. Pendant que la seconde classe est endormie, l'équipage va tout faire pour que les passagers de première classe se sentent bien..."

Dès le générique du début, nous sommes prévenus, ce que nous allons voir est complètement fictif et ne reflète en rien la réalité. J'ai envie de dire "quel dommage" !

Inconditionnelle d'Almodovar je suis et inconditionnelle d'Almodovar je reste ! Je l'aime dans le drame et dans la comédie et aucun genre n'est supérieur à l'autre quand il s'agit d'émotions. J'adore l'humour d'Almodovar et ses références.

Les Amants passagers est une comédie purement jouissive dont on se délecte avec plein d'arrières pensées parce que ça fait du bien tout simplement. On boit, on se détend, tout le monde couche avec tout le monde ou presque, c'est l'extase à tous les niveaux et c'est totalement décomplexé.

Même si la crise que subit actuellement l'Espagne est en toile de fond, on sent que tout le monde a envie de se lâcher du réalisateur aux acteurs.

Un film à voir pour rire et se changer les idées, attention personnes trop coincées, s'abstenir !

Ha ha, j'imagine les crises cardiaques si ce film était projeté lors de certaines manifestations qui font beaucoup de bruit ces derniers temps... je sais je suis cruelle !

A la merveille réalisé par Terrence Malick

"Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille - Le Mont-Saint-Michel - efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de 10 ans, Tatiana.

Désormais, le couple est installé dans l’Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de sa vocation…"

Encore une fois, impossible de trouver un résumé du film sur le net, j'ai coupé de quelques lignes le résumé officiel, d'ailleurs moi même je serais incapable de faire un résumé cohérent...

C'est un film sur l'amour, l'amour qui nait, l'amour qui meurt, l'amour qui dure ou ne dure pas... Terrence Malick explore toutes les émotions qui composent une histoire d'amour et essaie de toucher à l'essence même du sentiment amoureux. Le début quand on prend le temps à deux, quand plus rien d'autre ne compte, quand regarder le ciel est un moment de pur bonheur, quand l'état amoureux est l'état de vie. Puis l'arrivée des subtils changements qui montrent que l'amour n'est plus au centre, qui font se questionner l'un ou l'autre ou les deux, le moment où l'on sort de sa bulle pour se confronter au quotidien et à la réalité moins belle que dans nos rêves... Tout cela est dans "A la merveille".

J'ai vécu le film comme une symphonie et une réfléxion philosophique sur l'amour en me laissant bercer et porter par les images et la musique.

Mais pour une fois, et ça me fait mal de le dire parce j'aime passionnément les films de Terrence Malick, je n'ai pas été sensible à la mise en scène de cette symphonie cinématographique. Les images oui, la musique oui mais le fond non. Cette façon de narrer l'histoire en voix off sans vraiment raconter m'a laissée froide. Sans parler du fait que je n'ai pas du tout été sensible à la crise existentielle religieuse du prêtre incarné par Javier Bardem. Cette partie m'a trop fait penser à "The Tree of life" que j'avais adoré mais du coup j'ai trouvé que ça faisait trop...

Il y a beaucoup de belles choses dans le film mais je ne suis pas ressortie de la salle transportée comme d'habitude...

Depuis que je suis blogueuse il y quelques rendez-vous réguliers qui reviennent pour mon plus grand plaisir. Si mon travail le permet j'en suis. Ce jeudi dernier c'était donc ma quatrième Girls Geek Party, septième du nom #GGP7, organisée par Sandrine Camus de Gamon Girls.

Pour cette septième édition, un nouveau lieu parfaitement adapté pour 200 filles ayant soif de découvertes et soif tout court. Je connaissais déjà Le Comptoir Général qui accueille des brocantes l'été et j'adore l'endroit chaleureux, la décoration et l'espace qui permet une belle circulation.

En trois mots, j'ai passé une super bonne soirée, j'ai vu plein de copines et j'ai bien rigolé.

Mes clous de la soirée vont aux trois stands qui m'ont émoustillée. On dit toujours que les souvenirs gustatifs sont parmi les plus forts (en tout cas moi je le dis) alors je vais commencer par là.

Il y avait foule au bar tenu par Baileys. Et pour cause, un cocktail rose du nom de "Girls Geek Cocktail" était préparé et servi sous nos yeux par deux sympathiques garçons. Comment dire, j'ai goûté et j'ai hurlé intérieurement de plaisir tellement c'était bon. Toute la soirée j'ai du me raisonner pour ne pas en boire trop, car au bout du premier j'avais déjà la tête qui tournait un peu. Mais que c'était bon !

Pour la petite histoire, j'ai toujours adoré le Baileys et on s'en faisait des petits verres aux apéros avec mon chéri avant l'arrivée de Nina. Puis je n'y ai plus pensé pendant 7 ans ! On avait même gardé une bouteille en stock mais jamais ouverte. La soirée m'a donné envie d'en reboire (pas bien mais bon c'est pas tous les jours non plus) et avant d'entamer la bouteille offerte à la GGP7 j'ai ressorti notre vieille bouteille. Et le choc du temps qui passe, bim, périmée depuis 2006. En plus le design a changé, c'est dire à quel point elle datait notre bouteille.

Pour tenter de me rafraichir après ce premier verre, j'ai dégusté les bonnes glaces d'Amorino, marque que je connaissais déjà, on est gourmande où on ne l'est pas. Agrumes et citron vert, miam et parfais pour apaiser le Baileys.

Après les tirages de tombola où je n'ai rien gagné, je me suis consolée avec le sublime gâteau de Pure Tentation.

Moi la fan de l'émission US de cake design "Cake Boss" diffusée sur Vivolta, je ne pouvais louper ce magnifique gâteau. Ce que je ne savais pas c'est à quel point il serait bon. A chaque fois qu'on regarde l'émission en famille, on est scotché par la beauté des gâteaux mais on reste dubitatif sur le goût. J'ai eu la preuve que ce genre de gâteau peut être délicieux, en tout cas moi j'ai adoré. J'en ai repris deux fois et oui... Pour compenser j'ai grignoté plein de tomates cerises chez Florette.

Comme je ne suis pas à une contradiction j'étais mûre pour discuter sur le stand de Weight Watchers après tout ça. Je ne suis pas encore convaincue par ma volonté mais ce serait bien que je m'y mette un peu (comme ça je pourrais boire du Baileys sans culpabiliser mouhahaha !) Les filles sont en tout cas très sympathiques, pas du tout dans un discours moralisateur et on parle de plaisir et d'équilibre.

Je ne suis pas passée me faire maquiller chez Bare Minerals parce que j'avais une conjonctivite et aucune envie de mettre quelque chose sur mon visage.

J'ai regardé d'un oeil les présentations de BlackBerry, Epson, Fitbit, Tucano et BulkyPix mais j'ai joué avec la cabine photo d'Oral B où il fallait montrer ses sourires. Inutile de dire qu'avec le Baileys, j'avais tous les sourires en stock. Heureusement car j'ai aussi souri pour Tropicana et son opération dont j'avais parlé ici.

Une soirée fun du début à la fin, je n'ai pas vu le temps passer. Evidemment après coup j'ai vu plein de noms de filles que je connaissais mais je n'ai pas vu les filles. Je propose à Sandrine qu'à la prochaine GGP, comme dans les soirées à Versailles, chaque arrivée soit annoncée au micro !

Un immense merci à Sandrine mais aussi à toute son équipe, Anna, Birgit, Noémie, Laurent, Anne-Fred et les grands enfants qui l'ont aidée à nous recevoir avec le sourire du début à la fin. Merci à tous ses partenaires qui nous ont gâtées, régalées et amusées !

PS : pour être au courant et s'inscrire à la GGP8 qui aura lieu cet automne, il suffit de suivre la page Facebook de l'événement.

PS2 : en sortant du Comptoir Général, on pouvait profiter de la magnifique vue du Canal Saint Martin de nuit

Je n'ai jamais bien compris cette histoire de devoirs. C'est interdit d'en donner en primaire, ce n'est pas interdit, oui mais... Tout ce que je constate c'est que dans le cahier du soir il y a toujours quelque chose d'écrit. C'est très rare qu'il n'y ait rien du tout.

Est ce que ce sont des devoirs ? Reviser une leçon, lire un texte, comprendre un exercice, savoir la poésie, apprendre les mots de la dictée ? Pour moi oui, la moindre révision est un devoir puisqu'il est à faire pour l'école.

Même si je rentre tard, je vérifie toujours car parfois il y a eu un petit oubli. Il y a des jours où c'est tranquille et d'autres où je trouve que c'est trop. Ce qui m'embête dans l'histoire du coup, c'est que sorti des devoirs écrits par la maîtresse, Nina ne veut rien entendre "Mais la maitresse elle a dit ça et pas ça et ça sert à quoi d'aller à l'école si toi tu dis autrement... "bref, le genre de discours que vous entendez peut être.

Je ne veux en aucun cas prendre la place de la maîtresse ni en devenir une autre pour ma fille mais des choses m'énervent du genre j'ai envie de lui corriger les fautes même si l'exercice n'est pas l'orthographe. Et je me retape le même discours "la maîtresse elle a dit que c'était pas grave, l'essentiel c'est de répondre.." Oui bon ok... Aucune envie d'entrer dans des discussions houleuses après une journée de travail alors que je ne profite de ma fille que pendant deux heures maximum.

Mon cas de conscience est le suivant. Je sais que des parents font faire des devoirs à leurs enfants, je veux dire, plus que ce que l'école demande. Des révisions le week-end par exemple ou des exercices pour améliorer ou approndir les notions vues en classe. Je n'y arrive pas, d'une part parce que Nina n'est pas forcément ravie qu'on fasse d'autres devoirs que ceux de l'école et d'autre part, parce que justement j'ai envie de faire confiance à l'école.

Et c'est là que je me prends la tête toute seule comme une grande, mais est ce que ça ne va pas la pénaliser pour plus tard, n'est ce pas faire l'autruche que faire l'impasse sur des petites difficultés qui pourraient s'arranger si on travaillait plus ?

En même temps, elle n'a que 7 ans, il faut qu'elle profite du peu qu'il reste de son enfance, pourquoi l'embêter le week-end avec tout ça ?

Alors parfois on joue avec des cartes qui font à la fois jeu et calcul ou jeu et orthographe.

Est ce que je veux aller plus vite que la musique ? Est ce que les cours à l'école suffisent vraiment pour l'orthographe et les multiplications ? Est ce que je ne vais pas la dégoûter pour plus tard si je lui demande trop maintenant ? Quelle est la limite ? et j'en ai encore des dizaines hein !

Comment ils font les autres parents ? Comment vous faites vous ? Vous les faites travailler en dehors de l'école ? Pourquoi ? Comment ? Vraiment ?

Je l'attendais avec impatience cette exposition qui vient de démarrer à la cité de la Musique. J'y suis déjà allée deux fois. La musique fait partie du film à part entière. Quand je vais au cinéma mon émotion est souvent décuplée par la musique et entendre un air connu qu'on aime rend le moment encore plus fort. J'ai même souvent envie de chanter et de danser dans la salle en fonction de la musique !

Résumé de l'expo extrait du site de la Cité de la Musique

"L’exposition "Musique et cinéma, le mariage du siècle ?" a l’ambition de dévoiler ce qui se joue dans cette rencontre sensible entre deux arts. Destinée à tous les publics, aux cinéphiles comme aux mélomanes, elle est l’occasion de se plonger dans les coulisses de la fabrication des grands films qui ont marqué l’histoire du cinéma, en rendant perceptible le rôle de la musique dans leur élaboration.

Le parcours de l’exposition démontre le rôle que peut jouer la musique à toutes les étapes de la fabrication d’un film, dès sa conception. Tout au long de l'exposition, plus de cent extraits de films projetés dans de petites salles dialoguent avec des œuvres de natures très diverses : interviews, extraits sonores, photos, pochettes de disques, instruments, documents de tournage sont réunis pour dévoiler la façon dont la musique renforce le pouvoir d'évocation du 7e art. Des modules interactifs offrent également aux visiteurs une approche sensible et pédagogique de la musique au cinéma."

J'ai adoré me retrouver dans une ambiance feutrée de cinéma et de musique avec une superbe scénographie qui reprend beaucoup de codes du cinéma comme un couloir de travelling, des écrans, des fauteuils, des caméras...

J'ai aimé entendre Michel Deville parler de la façon dont il choisit ses musiques de films, c'est passionnant. Tout comme le témoignage de Martin Scorcese sur sa façon d'utiliser des grands airs d'opéra dans Raging Bull. Je pourrais revoir le film avec une autre approche.

J'ai aimé le retour historique sur les musiques d'accompagnement du muet quand les musiciens étaient dans la salle avec le public. Une expérience géniale que j'ai vécu lors de cycles événementiels à la cité de la Musique justement.

J'ai aimé rester des heures assise dans les fameux fauteuils de cinéma pour écouter des musiques de films célébres tout en regardant les extraits ou regader l'enchaînement de plus d'une heure d'extraits dans la salle de projection.

J'ai redécouvert un film comme India Song qui n'est doublé qu'en voix off pour laisser toute la place à la musique, choix assumé par Marguerite Duras. On aime ou pas ce résultat étrange où des acteurs jouent sans parler.

Je me suis arrêtée sur des duos célèbres réalisateur/compositeur comme David Lynch et Angelo Badalamenti (Ah Twin Peaks), Steven Spielberg et John Williams, Jacques Audiard et Alexandre Desplat, David Lean et Maurice Jarre, ou encore Claude Lelouch avec Francis Lai. Emouvant Jean-Louis Trintignant qui parle d'état de grâce pendant le tournage de Un Homme et une femme, grâce à la musique sur laquelle les acteurs ont pu jouer à leur guise.

Pendant la visite on est baigné par des dizaines de musiques célèbres dont les génériques sont projetés sur un écran géant avec des films comme Edward aux Mains d'argent,Taxi Driver, Le Guépard, Drive, L'arnaque, Le Mépris... le jeu est de les reconnaître !

J'ai aimé joué avec une table de mixage pour isoler le son, les paroles, la musique.

J'ai aimé joué avec le juke box qui présente un mur de couvertures de 45 tours avec des BO qui ont été de grands succès. On y retrouve La Boum, Le Lauréat, Jules et Jim, La Fièvre du samedi soir...

L'exposition est très riche et il faut prendre le temps d'écouter tout ce qui est proposé car c'est souvent inédit et vraiment intéressant. Je ne peux pas parler de tout mais si vous aimez le cinéma tout simplement, une expo à voir absolument !

Jusqu'au 13 août à la cité de la Musique.

Entrée 9€ avec accès aux collections permanentes du Musée.

Horaires et infos sur le site

Nina grandit et même si elle a de nouveaux comportements comme écouter de la musique dans sa chambre en chantant et en dansant, elle joue toujours pendant des heures. Ses installations continuent de me ravir.

Pour retrouver tous les délires, c'est dans la rubrique La vie des jouets / Toy stories.

Vendredi 20h... "Je les prépare, demain matin ils vont jouer au facteur n'est pas passé ! "

  Réunion des Playmobil anonymes, l'heure est grave

Au bain comme dans une piscine en Chine !

Tout le monde au resto !

Pendant que la serveuse prend la commande

on s'active en cuisine

Après un bon repas

On passe à la caisse

Alors, on danse...