Les mondes de Ralph de Rich Moore
"Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous…
Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et
rejetée de tous…
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à
tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?"
Nina a adoré et bien aimé les décors de sucreries de monde Vaneloppe. C'était trop bien, sa phrase fétiche et monomaniaque au cinéma a bien entendu était prononcée.
Et moi je me suis ennuyée et j'ai regardé le film de loin sans vraiment entrer dedans. Déjà quand j'avais vu la bande-annonce je n'avais pas été attirée plus que ça. Je me connais bien en fait !
D'une part je n'ai pas trop aimé le dessin même si c'est vrai que les décors sucrés sont bien faits et très recherchés dans les moindres détails. D'autre part c'est l'histoire qui m'a gonflée, je n'ai pas accroché du tout sauf à la fin, c'était un peu émouvant. En fait, avec l'univers des jeux vidéos, je m'attendais à quelque chose de plus dingue.
Un Disney qui ne restera pas dans mes annales...
Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier
"Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi."
Je n'ai jamais vu, ni lu, les albums de Gabrielle Vincent dont est adapté le film mais il paraît qu'elle ne voulait pas voir ses oeuvres sur le grand écran de son vivant. C'est dommage parce que niveau animation et dessin c'est un petit bijou. On reconnait tout de suite l'univers d'un album pour enfant avec ce graphisme épuré et doux et je ne suis pas étonnée que les enfants réagissent aussi bien, ils se retrouvent dans un monde connu et apprécié.
Ernest et Célestine est une jolie fable qui prône la tolérance et le non politiquement correct. Montrer aux enfants que se révolter contre l'ordre établi parce qu'il est injuste est une bonne chose à faire, je ne peux qu'approuver.
C'est plein de poésie, de couleurs pastels et d'amour. C'est pour les petits mais tout aussi bien pour les grands. Nina est complètement de mon avis "Ah on a bien fait d'aller le voir maman, c'était trop bien !"